Biographie

J'ai commencé à jouer enfant - au CM2 (5th grade) ou à peu près - avec la boîte verte de D&D. Je m'y suis tenu pendant quelques années, puis je suis passé à Car Wars et Star Fleet Battles (avec pas mal de Risk) un temps, au lycée, jusqu'à mes premiers rendez-vous galants. Le jeu est passé au second plan jusqu'en grande école, alors que j'étais dans l'Illinois et ma petite amie d'alors à Washington DC. Je me suis remis à jouer avec un ami d'ami, dont le nom était Jonathan Tweet. A cette époque il vendait des assurances-vie, tout en bricolant ce qui deviendrait un jour Over the Edge.

Alors je lui ai cassé les pieds, j'ai écrit des trucs et eu la pire lettre de rejet jamais reçue de John Nephew, ai poursuivi néanmoins, ai réussi à publier des trucs pour Over the Edge, pris contact avec Jolly Blackburn pour (feu) SHADIS, ce qui entraîna une colonne dans le (maintenant défunt) magazine The Familiar et, enfin, un boulot à AEG qui a duré juste assez pour me permettre de faire City of Lies. De là, j'ai été pigiste pour Pagan, ai travaillé sur Everway (encore, pour moi, le summum du jeu fantastique) et, enfin, fut appelé par un Andrew Bates désespéré pour travailler sur Trinity. Un auteur lui avait fait faux bond et on lui avait donné mon nom comme possible remplaçant. Bates est devenu mon lien avec White Wolf.

Ma femme et moi avons eu notre premier bébé en septembre 2001, et depuis je reste au foyer pour m'occuper de lui. Je considère vraiment cela comme mon travail principal, mais je continue à créer des jeux le temps qu'il me reste. Je ne joue pas beaucoup ces jours-ci, avec le petit et tout, mais j'espère reprendre quand son cycle de sommeil deviendra plus régulier.

En ce qui concerne ce dont je suis le plus fier, c'est difficile de choisir. Créer des systèmes de jeu, ça a un côté divin qui me plaît vraiment. Parmi les livres ? J'ai fait beaucoup de suppléments que j'aime beaucoup pour Hunter, mais tant Spherewalker que City of Lies sont (je pense) plus de "moi", car j'avais plus les mains libres. Et il y a dans mon coeur une place spéciale pour mes jeux "U" - Usagi Yojimbo et Unknown Armies. J'était très content de Usagi - je pensais que c'était important d'essayer de coller à l'ambiance de Sakai avec le système, et je suis satisfait de m'en être approché au moins assez près. Unknown Armies a été bien reçu par les critiques, mais j'attends encore que cela se concrétise dans les ventes.

Petit message personnel pour finir :
"I've never been much good at marketing, so I'll just say : buy my books, please. Thank you."
(Je n'ai jamais été très bon en marketing, alors je dirai simplement : achetez mes livres s'il vous plaît. Merci.)