Sur un navire, la règle impose au capitaine de tenir un journal de bord. Le Grog ne fait pas exception et, au cours de ses maintes années d'existence, pas une semaine n'a débuté sans qu'une entrée soit ajoutée au journal. Pas par le capitaine, il n'y en a pas à bord du Grog, mais par l'un des administrateurs, de quart à ce moment là. Tranches de vie d'un site web...
Hebdo du 13 juillet 2020Le mois de juillet est traditionnellement porteur de bonnes nouvelles. Sans doute en gande partie dues à l'optimisme du début des vacances. Les plus chanceux ont pu d'ailleurs rejoindre pour la première fois la colonie de vacance à Vieux-le-Château pour y faire les 404 coups. Mais cette année n'est pas une année comme les autres. Cette année, le Brexit a coupé le cordon qui reliait la Grande-Bretagne au continent. Fragilisé, le Prince de Londres craint que son autorité ne vascille, peut-être jusqu'à sa destitution. Une destitution qui pourtant provoquerait la Chute de Londres. Heureusement, il dispose encore d'un atout de choix, les Outils du Conteur, sensé endormir son auditoire jusqu'à la torpeur. De l'autre côté de l'Atlantique, l'épidémie bat toujours son plein. Là où d'aucun s'était préparé combattre une épidémie de zombies comme dans un jeu, suite à un agent à la toxicité nouvelle, les survivalistes ont été déçus de ne devoir que porter un simple masque. Qui peut le plus ne peut visiblement pas le moins. Malgré les bonnes volontés de certains, et leur Bonnes Intentions, le Weird Weist reste dangereux et l'on ne peut aller y faire ses courses sans craindre d'avoir la Mort aux Trousses. À Pan Tang, l'épidémie rebondit déjà. Mais les Pan Tangais craignent que leur imposant voisin ne profite de l'isolation des puissances pour annexer leurs terres, et leur imposer ses lois liberticides sous la menace de Mournblade. Et même loin de ce monde, le destin est bien sombre. Rien que sur la lune monde de Loss, autrefois si chantante pourtant, l'on érige aujourd'hui des statues à la gloire des esclavagistes. La beauté des paysages, la liberté des merveilleux vaisseaux volants, les belles tenues de ses héros cacheraient-elles la part sombre de l'humain ? À moins qu'elles ne la révèlent d'autant plus… Sur la base de Gamaro, les spelljammers, eux, doivent carrément faire face à l'une des plus grandes menaces qu'ont jamais représenté les Scros, toujours enclins à vouloir dévorer le cœur de leur ennemi. Une lueur d'espoir subsiste néanmoins : malgré le traumatisme causé par la pandémie et tout ces drames, la fête de la Fédération Réaliste des Républikes Frankøfones ne sera pas annulée. Mieux encore, elle sera plus belle, plus glorieuse que toutes les autres réunies. Telle est la promesse de notre bien aimé président Gonzague Ronaldson. Il l'a déclaré, la FRRF est sortie grandie de la guerre contre le vi-russe. L'armée des soignants s'est montrée à la hauteur des espoirs de la nation. En leur honneur, le Président s'est auto-proclamé Premier Médecin de France, il demande qu'on le momme aujourd'hui docteur Fronaldson, et il défilera en blouse blanche devant l'armée pour représenter le personnel médical (ce dernier ne pouvant pas venir pour des raison d'organisation). Son premier acte de Premier Médecin sera de soigner la FRRF, de concevoir le Frankøfønnien de demain, résolument différent de celui d'hier. Il ne sera ni de gauche, ni de droite, et vice versa. Le Président docteur Fronaldson a ainsi montré les premiers Frankøføniens ainsi créés à son image, HS#5 et HS#6 : deux mains gauches, le cœur et le cerveau à droite. Selon les propres termes du Président, "cette période sombre est le fruit béni de l'esprit des Lumières". Vive la Frankønie, vive la Fédération Réaliste, vive notre président et premier médecin Gonzague Fronaldson Ier.
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