Pour commencer... Pas simple de commencer.
J’ai débuté le jeu de rôle grâce à Warhammer Battle, en figurines. On se servait de l’historique, de l’univers et des figurines pour raconter des histoires et vivre des aventures, avec le système simple de ce wargame. J’avais onze ans.
Puis rapidement, je me suis mis à créer des jeux amateurs, pour les copains. D’abord un jeu Final Fantasy 7, puis un autre avec des ninjas, c’était sans doute très nul, mais ça nous amusait beaucoup. J’ai fait ça jusqu’au lycée, où j’ai découvert les magasins de JdR (Aaaah, le magasin Descartes près de chez moi...) et j’y ai acheté quelques chefs-d’œuvre, Vampire la Mascarade et le jeu de rôle Warhammer. Là, je suis entré dans un monde qui m’avait toujours fasciné, celui des vrais jeux. Et on a beaucoup joué, avec les copains. A la fac, j’ai continué à acheter des jeux et à faire jouer, notamment à Earthdawn, Zombies et Plagues. En parallèle, je travaillais sur mon propre jeu, nommé Héritage, qui est à l’origine de l’univers de Knight et qui est aujourd’hui le troisième opus d’une trilogie.
Et puis, pendant la Fac, j’ai surtout rencontré Coline, ma compagne, qui est aussi auteur avec moi de Teocali et de Knight. Nous créons ensemble nos jeux. Si moi j’ai les idées et les projets, elle a (en plus des idées aussi) la discipline et la rigueur nécessaire à l’écriture. Ensemble, nous formons en fait quasiment un unique auteur !
Grâce à Coline, j’ai participé à un concours des Demiurges en Herbe organisé par ForgeSonges, avec un jeu qui s’appelait alors L’Île. Si le jeu n’est pas arrivé dans le palmarès, il a eu le mérite de se voir décerner le prix du Président du Jury, Olivier Caïra. C’est sans doute grâce à lui et aussi beaucoup grâce à Coline que L’Île est devenue plus tard un vrai jeu, Teocali, que nous avons soumis à Footbridge et qui a accepté de l’éditer.
Après l’aventure Teocali, Coline et moi sommes tout de suite passés à Knight (nous avions déjà mené une campagne du jeu à vrai dire) et aux deux autres jeux qui gravitent autour. Nous avons travaillé dessus pendant près de deux ans avant de le soumettre aux éditions Orygins, qui a accepté, avec enthousiasme, de l’éditer. Même si je suis fier d’avoir travaillé sur Teocali, je dois dire que le travail sur Knight est aujourd’hui (mars 2015) une véritable passion, un moteur à la création, et je suis impatient de voir le projet mené à terme, ainsi que les jeux qui gravitent autour.
Bien entendu, tout ça est fait uniquement par passion et je travaille à côté, dans la communication, pour pouvoir manger. Même si c’est quand même beaucoup de boulot, c’est grisant de voir ses projets prendre forme et prendre vie.
Malheureusement, tout ne va pas aussi vite que je le souhaite. Ecrire prend du temps, et à vrai dire je joue beaucoup au jeu de rôle, au moins deux fois par semaine (quand ce n’est pas trois), et à à peu près tout, de Cops à Sens en passant par Capharnaüm. Ce dernier est d’ailleurs sans doute mon jeu favori, tant en termes d’univers que de règles. Bref, un chef-d’œuvre à mon humble avis !
A côté de ça, je suis un joueur invétéré et très mauvais de Warhammer Battle et 40K, de Mordheim, de jeux de société et de jeux vidéo tant sur PC que sur console. Je pratique aussi le jeu de rôle grandeur nature de temps à autre, avec des amis, et j’ai même participé à l’organisation de Norlande, un GN Normand. Bref, il me faudrait, comme à beaucoup, des journées de 48h pour profiter de tout ce que j’aime faire !
Enfin, et même si ça fait miss France, je remercie du fond du cœur tout ceux qui nous soutiennent Coline et moi, notamment les démonstrateurs de chez Orygins qui font un travail formidable aux quatre coins de la France et même en Belgique. Merci aussi aux joueurs et aux lecteurs qui tentent d’entrer dans nos univers !
Pour en savoir plus :
http://www.scifi-universe.com/actualites/11803/entretien-avec-simon-gabillaud
Cette bio a été rédigée le 15 juillet 2011. Dernière mise à jour le 18 mars 2015.