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Ceux que le gouvernement intergalactique appelle quand il ne reste plus aucun espoir

Moria

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Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 72 pages, plus 4 cartes (3 plans de situation et une coupe) de Moria et des environs, en pages 2 et 3 de couverture.

Description

"Parlez, ami, et entrez". Vous voulez voir les portes de Durin de plus près ? Ou ce qu'il y a à l'intérieur ? Un labyrinthe de passages défiant la raison ; des richesses et merveilles infinies ; la découverte, le défi ; ou simplement... l'aventure. Sur les traces de nombreux nains, de la communauté de l'anneau, vous pouvez même rencontrer le maître des lieux : selon l'époque, le roi des nains, ou... vous avez dit Balrog?

Khazad-Dûm ("demeure des nains" dans leur langue) est plus connu sous le nom de Moria ("puits noir", en langue elfique). La plus grande et plus belle (et plus riche) citadelle jamais faite par la race naine ; demeure de la plus noble des 7 tribus naines. Mais la mentalité naine fut à l'origine de sa perte : toujours plus de richesses, toujours plus profond... jusqu'à d'anciens chemins créés par Morgoth (dont Sauron n'était que le lieutenant), où demeurait un de ses plus puissants serviteurs, un Balrog.

Une fois de plus, la description est centrée sur la période centrale du troisième Âge (1640). Mais vu la richesse des événements à la fin de l'Âge, de nombreuses descriptions et aventures permettent d'y jouer également. Les plans (principaux) de la cité, la culture naine, leur organisation, puis celle des armées commandées par le Balrog, rien n'est oublié.

L'introduction (définitions, jeu de rôle) est plus rapide qu'à l'accoutumée, et on passe tout de suite après à une présentation de Moria et des environs proches : géographie, climat, écologie... plantes et animaux intéressants sont détaillés. Un paragraphe étendu résume l'histoire des nains et de Moria, du premier Âge au début du quatrième.

Puis vient un chapitre sur les nains de Moria : apparence, culture, langue... et technologie. Leurs outils et machines sont décrits, que ce soit à la guerre, dans les mines ou aux forges ; le commerce n'est pas oublié. Lien logique avec la forge et l'architecture, la structure de la cité est aussi détaillée : eau, éclairage, aération... et minéraux. Les pierres et métaux, précieux ou non, sont alors présentés dans le détail, y compris le fameux mithril qui fut la richesse et la perte des nains. De même que les portes extérieures, et tous les ouvrages classiques : ponts, voies variées, logements, cryptes, pièces multiples... et pièges.

Un court chapitre décrit les habitants de Moria une fois les nains chassés de chez eux. Le Balrog en est le centre, mais il est en bonne compagnie.

Puis vient la description des souterrains principaux et pièces remarquables : 15 pages, 13 niveaux principaux, beaucoup de plans. Une table est donnée pour aider à développer des plans détaillés. Six aventures sont proposées, du milieu du troisième Âge au début du quatrième. Des tables de jeu (armées, personnages, monstres, rencontres) achèvent l'ouvrage, avec un court glossaire.

Ce supplément a été réédité en 1994 et bien enrichi (168 pages), toujours sous le nom de Moria.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 14 mars 2014.

Critiques

Hervé  

Plus long que les précédentes campagnes, on sent que Moria a aussi été plus "pensé", il fait plus professionnel, moins amateur. De plus on peut y jouer à n'importe quelle période, il y en a pour tous les goûts : action, intrigue, exploration... il faudra un peu de préparation du meneur de jeu, mais l'essentiel est là.

A l'époque, il faisait un peu office de modèle : pas grand chose à lui reprocher. Et la partie, très vivante, sur les métaux précieux ou magiques, valait le détour à elle seule : finies les armes + xx si classiques au jeu de rôle : là on parle d'acier nain, d'alliage ou de mithril, et si tout n'a pas été inventé par Tolkien, l'esprit est bien conservé.

Bref, j'y ai fait pas mal jouer, cela demeure un passage régulier des joueurs, sur le plan politique, mais également pour des raisons très matérielles : un équipement de qualité, même si c'est cher, ça peut parfois faire la différence entre la vie et la mort. Et c'est là où c'est le plus facile à trouver : les nains sont des forgerons admirables... et de bons commerçants ; de quoi alléger plus d'une bourse!

Cela dit, si vous avez le choix, prenez la seconde édition : plus grosse, plus complète, certaines aventures sont plus détaillées. Mais avec la première édition vous avez déjà de quoi lire et faire jouer.

Toma le Troll  

Un lieu mythique, apprécié et redouté de tous les joueurs (et des MJ...). Ne me dites pas que la Moria vous laisse indifférent ! Déjà, je trouve la couverture très réussie, tout comme les détails trouvés à l'intérieur de ce précieux volume (les métaux, l'historique, les courbes de niveau, l'organisation architecturale, les créatures et j'en passe...), même si certains sortent d'un gouffre que Tolkien n'a jamais dû voir... Et c'est bien pour ça qu'il manque de peu les 5 dés (en fait, j'aurais mis 4,5). Assez complet, votre imagination n'aura qu'à se laisser porter par les pages pour concevoir des dédales sans fin où s'égareront les joueurs en mal de richesses. En bref : c'est la Moria ! vous attendez quoi pour y entrer ? tout le monde connaît le mot de passe, mes amis !

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

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