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Nous servons le jdr et c'est notre joie

Julien 'cendrones' Pouard

Création et rédaction

Identité

Biographie

J’ai découvert le JdR dans la deuxième partie des années 80, tout gamin, au centre de loisir de mon école primaire. Tout ce que j’ai retenu de l’expérience d’une partie de l’Oeil Noir proposée par un animateur, c'est une table ronde dans un angle du préau et la sensation confuse que j’avais vécu quelque chose de génial. Malgré l’achat de la boîte Pendragon publiée par Gallimard à la Fnac et la consommation de nombreux livres dont vous êtes le héros, il a fallu attendre de trouver des camarades de jeu au collège pour me lancer sérieusement dans le JdR. Avec les copains, on jouait à AD&D1, puis 2, Star Wars, Paranoïa et quelques autres au hasard des propositions comme Chill ou Maléfices. C’est aussi l’époque où j’ai commencé à participer à l’écriture de mes premiers jeux, de mes premiers univers. Avant même d’avoir une pratique rôliste régulière on imaginait déjà des mondes s’inspirant du Seigneur des Anneaux et de nombreuses BD, et si j’étais clairement l’acolyte d’un pote très créatif j’y participais à ma mesure. J’ai toujours été le plus accroché au JdR parmi les groupes d’amis que je fréquentais, celui qui préférait faire une partie plutôt que d’aller au ciné par exemple. Mes horizons ludiques se sont élargis pour la première fois en fréquentant un club de jeu de rôle, la Jester’s Guild, au centre culturel du Pavé Blanc à Clamart, dans le 92. Puis j’ai rejoint un autre club, la Gore à Issy les Moulineaux, à l’époque on avait des locaux dans une salle de l’espace Icare. J’entrais au lycée, et je découvrais avec plus ou moins de bonheur des jeux comme l’Appel de Cthulhu (moins, voire beaucoup moins dans sa version Cthulhu 90 version die hard), Pendragon (plutôt plus), Nephilim (un énorme plus) et bien entendu les jeux du Monde des Ténèbres. Au club j’étais surtout joueur, avec mes potes j’étais souvent meneur.

Quand je suis entré à la fac, j’ai fait une courte pause de JdR pour me consacrer aux études. Pendant deux ans j’ai dû faire une ou deux parties pendant mes vacances mais guère plus. Je continuais à acheter et lire des jeux, mais je considérais que je n’avais plus le temps de jouer.

Après ces deux ans je suis retourné au club d’Issy les Moulineaux, désormais renommé Yggdrasil, et tous les vendredis soir jusqu’au matin on jouait à des tas de jeux différents, beaucoup étant issus du Monde des Ténèbres de White Wolf. Il faut dire qu’en parallèle nous fondions une association de GN Vampire, affiliée à la fédération la camarilla française, Curia Regis, la cité d’Ys à Issy les Moulineaux. Pendant 6 ans j’ai été un des principaux orgas, et scénaristes (conteur disions-nous) de l’assoc, voire le principal tellement je laissais peu de place aux autres. La Cama c’était une expérience formidable de jeu persistant, avec des choses formidables autant que des défauts très rédhibitoires. Mais pendant tout ce temps ça semblait en valoir la chandelle, à tel point que je me suis retrouvé impliqué au niveau de la fédération. Et puis les inconvénients sont devenus plus importants et j’ai tout arrêté.

Cela a correspondu à une époque de ma vie où j’ai un peu moins joué au JdR mais où je jouais pas mal à divers MMO comme WoW sur lequel nous avons vécu de forts instants de roleplay. Avec un pote on organisait sur le serveur RP du jeu des marchés dans un petit village nain qu’on annexait pour l’occasion. Tout le temps que ça a duré on rassemblait une trentaine de personnes au moins le dimanche en fin d’aprem pour jouer à la marchande en faisant du roleplay, mais aussi autour de matchs de boxe et de concours de poésie pour finir la soirée à la taverne ; comme quoi on ne se refait pas, même à WoW on jouait roleplay.

En 2008, j’ai découvert Houses of the Blooded, un jeu qui allait à la fois focaliser et déclencher de forts questionnements rôlistes. Si ça vous intéresse j’en ai parlé dans un numéro de Radio Rôliste.

Vers 2009-2010 mes groupes de jeu habituels se sont un peu cassés la gueule, et je suis retourné chercher des joueurs chez Opale Rôliste et au club de JdR de Boulogne Billancourt, à l’époque où il disposait encore de locaux en plein accès du samedi midi au dimanche matin tôt. Et suite à la rencontre de Benoît Chérel grâce à Opale, je l’ai suivi lorsqu’il a monté le projet des Chroniques d’Altaride. Et j’y ai participé épisodiquement du numéro 1 (en juin 2012) au numéro 40, avec pas mal de scénarios, une immense campagne Eclipse Phase (5 épisodes toujours disponibles dans les Chroniques). Les Chroniques c’est un magazine rôliste gratuit, mensuel entre les numéros 1 et 40, d’abord en pdf, puis en format papier pour ceux qui le voulaient. Ce fut une formidable aventure qui m’a permis d’aborder des créateurs, de conduire des interviews, d’apprendre à écrire des scénarios pour être lu plutôt que pour mon usage personnel. C’est ce qui m’a permis d’accumuler suffisamment de confiance et de légitimité (à mes yeux) pour lancer un podcast au départ lié à la revue : les Voix d’Altaride. On a commencé à un podcast par mois, et rapidement on s’est mis d’accord sur une formule : un podcast toutes les deux semaines, diffusé en direct sur le net, avec un canal de discussion ouvert avec les auditeurs du direct.

Ce n’est probablement pas une coïncidence si j’ai participé à mon premier concours gamechef la même année que le lancement du podcast (et chaque année depuis).

En 2015 j’ai fini par faire un jeu : De Mauvais Rêves, avec l’aide de mon compère Kalysto (un ami de 20 ans), qui a terminé en finale du concours, c’était une belle surprise et un grand honneur. Surtout que le jeu présentait un aspect que mon passé rôliste ne permettait pas tellement d’imaginer : c’est un jeu sans MJ !

En fait en parallèle de mes activités dans les Chroniques d'Altaride et dans les Voix d’Altaride, je me suis mis à écouter pas mal de podcasts en lien avec le milieu indépendant, alternatif du JdR (la Cellule bien sûr, mais aussi le Jankcast, Tabletop super Highway, le Misdirected Mark...). L’exposition à de nouveaux jeux et à de nouvelles façons de jouer, ainsi que l’implication dans le gamedesign via le gamechef dans un premier temps, ont changé mon point de vue sur le JdR, l’ont étendu en quelque sorte.

Aujourd’hui (mai 2018) je partage mon activité rôliste entre ma pratique de joueur (et MJ quand le jeu en demande un), les podcasts rôlistes (les Voix d’Altaride mais aussi Radio Rôliste de temps en temps, quelques passages sur les Carnets Ludographiques de Sébastien Delfino, un passage à la Cellule, un autre chez Jeudi JdBière, oui bon ok je namedrop les potes podcasteurs parce que le Grog n’a pas de référencement des podcasts francophones pour le moment), mais aussi une activité d’auteur.

Fin juin 2017 j’ai publié en autoédition un premier jeu via Lulu : De Mauvais Rêves, un jeu sans MJ dans lequel on joue la vie quotidienne d’une famille d’un peuple d’un grand nord fantasmé condamnée au nomadisme par une ancienne malédiction leur envoyant des cauchemars toutes les nuits. Le jeu se décline aussi sous différents Hacks comme De Mauvais Riffs qui permet de jouer la dernière tournée d’un groupe de rock au bord de la rupture, ou Glorieuses ! inspiré de la série netflix GLOW.

J’ai eu aussi l’occasion d’écrire une campagne pour le jeu de rôle SteamShadows de JdR Editions et un article dans l’excellent Jouer des Parties de Jeu de Rôle.

Je continue à travailler sur différents jeux, comme Divergence, un jeu de SF dont quelques éléments sont disponibles sur le site qui rassemble mes travaux rôlistes (http://www.cendrones.fr/cendrones/) et la Faim, une exploration de donjon qui influence le monde hors du donjon. Fin 2017 je me suis lancé un défi : écrire un jeu en une page par mois, sur le modèle de ce que font Grant Howitt, Manuel Bedouet et Côme Martin. Cette initiative a abouti pour le moment à trois jeux : la Confession des Assassins, dans lequel des assassins prennent en otage un médium en présence du fantôme de leur victime ; Pipes et Glaieuls, qui raconte les frasques d’une jeunesse hobbit délurée ; et Un Long Voyage, qui permet de jouer les explorations nocturnes d’un éclaireur qui se change en cheval. D’autres sont bien entendu en préparation. Tous ces jeux sont disponibles sur la page cendrones

A tous : "Bonjour Peuple Rôliste, tu écoutes les Voix d’Altaride."

Pour en savoir plus :

Ouvrages Professionnels

Création et rédaction
Parution
Gamme
Editeur
Bruine #004 : Le Laboratoire de l’Univers
première édition
avril 2021Exploirateurs de BruinesAverse (L')
Hypnomachine du Docteur Houdin (L')
première édition
novembre 2016SteamShadowsJdR Editions
Jouer des Parties de Jeu de Rôle
première édition
septembre 2017Documentation & EtudesLapin Marteau

Cette bio a été rédigée le 25 septembre 2017.  Dernière mise à jour le 10 mai 2018.