Chimères

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Références

  • Gamme : Chimères
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Multisim Editions
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 2-909934-13-6
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

livre noir et blanc de 240 pages, format à l'italienne, à couverture souple couleur.

Description

Cet épais livre contient toutes les règles pour faire jouer à Chimères. Il est divisé en 13 chapitres, dont la moitié consacrés à l'Histoire et à des scénarios.

Après une courte Introduction, suivie d'un premier chapitre (A l'Ombre des Dragons) devant expliquer le monde de Chimères sous forme de nouvelle, les chapitres 2 (Chimères) et 3 (La Mémoire des Dragons) nous expliquent clairement le monde et le jeu de Chimères : notre monde a été détruit. Les personnages, qui ont vécu une longue quête au cours de laquelle ils sont devenus des Dragons, vont devoir revivre sous forme de rêve cette quête, afin de détruire l'Ennemi Eternel, leur Nemesis qui les avait menacés tout le long de leur parcours à l'époque. La première page du chapitre 2 explique aussi le principe même de Jeu de Rôles.

Suit le chapitre 4, qui explique le fonctionnement du Jeu de l'Initié, représenté par les 22 Arcanes Majeures du Tarot. Ces cartes serviront dès la création de personnage et au cours du jeu lui-même. Ainsi, chaque carte a sa signification condensée sur deux pages : la première est la description même de la lame, la deuxième est une nouvelle en rapport avec l'époque et le thème représenté par la lame.

Le Chapitre 5 (Et si tout ceci n'était qu'un jeu ?) décrit sur une soixantaine de pages le système de jeu basé sur des D6 et de réussites, ainsi que le processus de création de personnage. Sont ensuite décrits avec clarté les animaux en lesquels il est possible de se transformer : de l'aigle à la vipère en passant par l'indémodable loup. Les compétences et la phase "tirage de cartes" de la création de personnage sont donnés, avant de passer au système de combat, assez simple, mais mortel. Les Dons et l'évolution 'Draconique' du personnage s'ensuivent sur quelques pages.

Enfin, le chapitre 6 s'ouvre, et il va décrire la Caravane et ses membres en profondeur. C'est avec elle que les personnages vont découvrir le monde de Chimères, et c'est donc sur 15 pages que tout est expliqué.

Les 5 chapitres suivants décrivent chacun un Royaume (un Royaume est une période s'étalant sur 2 siècles) et proposent un scénario se passant durant le Royaume correspondant, basé sur les récits et la vie d'un quêteur : Thibaut. Ces 5 chapitres couvrent à eux seuls la moitié, ou presque, du livre.

Les derniers chapitres sont le Jeu de l'Initié et Les Annexes. Le Jeu de l'Initié explique comment les joueurs peuvent influer sur l'histoire amenée par le Veneur à l'aide du jeu de Tarot et comment utiliser le Tarot pour créer des scénarios. Les Annexes donnent l'expérience attribuée à chaque scénario, les fiches de personnages, une version papier du Tarot et quelques conseils pour les Veneurs. Il est à noter que le Tarot imprimé dans le livre est faux et qu'il en existe un errata, distribué avec le livre. Les 1000 premiers exemplaires étaient aussi distribués avec un exemplaire 'cartes' du Jeu de l'Initié, comprenant les 22 lames du Tarot et les 15 Formes Animales, le tout illustré par, respectivement, Frank Achard et Didier Graffet.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Loris Gianadda  

Chimères est un bon jeu. Ce n'est pas LE jeu, mais c'est un bon jeu. Le background et les scénars sont fantastiques et de grandes possibilités sont offertes. On peut jouer dans NOTRE vrai moyen âge et c'est cela qui me plaît. La note fantastiques apportée par les personnages est la bienvenue.

Le plus difficile dans ce jeu est d'amener un joueur lambda à y jouer, car il faut expliquer le monde, le principe du jeu, et, comme c'est un peu fumette, c'est pas facile. A Hurlement, c'était plus facile: "Tu ne sais *rien*." Une fois ce difficile cap passé, *TOUT* va bien, même si le système apparaît comme étrange au premier abord.

Cédric Ferrand  

Chimères a le goût de la trahison puisqu'il lève le voile sur Hurlements. Alors que ce dernier proposait de faire découvrir tous ses secrets au cours de sa très longue et très poétique quête initiatique, Chimères divulgue vulgairement tous ses secrets pour essayer de séduire un nouveau public. Chimères met des tas de dés dans des compétences et des caractéristiques là où Hurlements frôlait le diceless libertaire et salvateur. Bref, on essaye de faire du neuf avec du vieux sans réellement avoir saisi l'intérêt et la richesse de l'ancêtre.

Toutefois Chimères possède d'incomparables qualités de mise en page, de présentation et d'illustration. Le livre est très agréable à lire et son format atypique le rend remarquable dans une ludothèque. Mais de là à dire que c'est une réussite, je dis non. Oui, tout le monde n'a pas la chance de posséder Hurlements, l'une des plus belles créations françaises. Oui, le public doit pouvoir accéder à ce genre de trésor. Mais il ne faut pas dénaturer le contenu et le contenant pour séduire les nouveaux rôlistes. Lire Chimères, c'est faire encore plus de mal que d'écrire sur la première page, au stylo rouge, le nom de l'assassin d'un livre d'Agatha Christie.

Hurlements pourrait être réédité sans trahison mais en profitant d'une maquette plus belle (comme par exemple celle de Chimères). Révéler aussi facilement la vérité sur les raisons d'être de la caravane est un crime trop grand qui condamne Chimères à la note disqualifiante de 1.

Fab  

Aïe aïe aïe ... En voilà une critique pas facile à faire !!!

Déjà, je fais partie des personnes qui n'ont jamais eu Hurlements entre les mains. Celà étant dit, j'ai pu m'en faire une idée assez précise, notemment en ce qui concerne les concepts de progression des personnages et de grand secret à révéler.

Alors voilà : Chimères est un jeu totalement fumette, bien trop complexe dans son concept. Je ne vois pas l'intérêt/la finalité de s'imaginer en Dragon rejouant un passé collectif, dans le vide sidéral après la destruction du monde au XXème siècle... Le jeu de rôle est un JEU, pas une révolution philosophique!

MAIS, car il y a un mais, et un gros :
1-le potentiel est infini. En fait, il m'a suffit d'adapter le contenu du livre : les PJ sont tirés selon la méthode de création proposée, hyper longue mais ultra-complète, par le MJ uniquement, qui en cache le résultat aux PJ. Et le jeu se déroule de manière chronologique, à la Hurlements, avec les fils du Destin déjà tissés en partie pour les PJ, et distribués en cours de route par le MJ. Quant à la destruction du monde et le pipeau qui va autour, et bien chacun adapte, mais d'ici là, il y a des années de jeu en perspéctive !!!
2- le système tourne bien et a le mérite d'exister sans être omniprésent. En fait, on en fait ce qu'on en veut, comme tout système...
3- la France sur un millénaire, c'est quand même un terrain de jeu inégalé, non ?

En conclusion, voilà un jeu-ovni, bouffé par la prétention (même bienveillante) de ses auteurs, mais dont on peut tirer quelque chose de grand. D'où la note.

Olivier Briart  

Hummm, difficile de rester totalement objectif puisque depuis longtemps "Chimères" fait incontestablement partie de mes favoris !

Soyons clair, j'ai toujours apprécié les jeux hors normes (Miles Christi, Conspirations, Nobilis...), il va donc de soit que "Chimères" ait toute ma considération. Je n'ai jamais maîtrisé "Hurlements" mais je connais quelque peu le principe de ce jeu, et je ne pense pas qu'il y ait lieu de voir "Chimères" comme une trahison du précédent. La révélation d'une série de secrets constituant la base d'un premier concept se retrouve également dans les secondes éditions de "Dark Earth" et de "Guildes". De plus, il faut envisager "Chimères" non pas comme une continuation de "Hurlements" mais un jeu entièrement à part, un peu dans la lignée de "Rêve de Dragon", mais à contre-sens (on n'est pas "rêvé" par un dragon mais l'on est un dragon qui rêve de ses aventures terrestres).

J'adore ce jeu principalement pour la féérie qu'il dégage; l'histoire de ces baladins à travers la France "fantastique" se révèle des plus passionnantes. Le système de création des personnages est certes très long (cela nous prend en général de 2 à 3 heures pour 1 perso) mais très riche et original, et en principe, une fois le perso créé, on le garde à vie de par le principe d'incarnations et de réveil/sommeil du dragon.
Les métamorphoses lycanthropiques représentent bien entendu un des points les plus enthousiasmants du système, sans parler des pouvoirs surnaturels, particulièrement le "rêve dans le rêve" de la Chimère.
Certes, les règles nécessitent une refonte quasi totale, mais quel MJ n'a-t'il jamais établi son propre système en bricolant la base ? De plus "Chimères" est un de ces jeux où le roleplay tient la première place et où les règles ne sont qu'un simple soutien.

Bref, et pour conclure, "Chimères" a pour moi le statut de jeu culte. Sans conteste.

Olivier  

Hélas, je ne puis que souscrire aux remarques du Sieur FERRAND. L'essence même de ce qui faisait l'intéret de hurlement est mis à mal par le système de Chimère...

A savoir :
1. La révélation progressive
2. Pas de fiche de persos
3. Un système d100 permettant de résoudre toute action en 1 seul jet.

Chimère est plein de bonnes idées (meilleures descriptions des groupuscules de la caravane, descriptions des petits pouvoirs que l'on peut glaner lors de son initiation), mais il n'apporte rien d'essentiel à la qualité initiale d'hurlement : il développe une idée de base en en tuant, hélas, la saveur...

A la limite, à faire jouer en conservant l'essentiel de l'ancien système, et en conservant surtout le secret sur la fin tragique de la caravane (et du monde!).

rodwolf  

Je ne voudrais etre injuste avec ce jeu. Il est bien présenté, on sent un respect du jeu de rôle et des lecteurs. Le concept est sympa mais : j'ai fait ma première partie à sa sortie dans un salon. Le master était fortiche du coup paf on l'achète! Ayant fait des études d'histoire j'ai toujours été séduit par les jeux historiques. Mais dans les faits et à l'épreuve de ma première partie de Chimères L'échec !

En fait je n'aime pas jouer dans notre monde avant le XIXeme. Je trouve que les ambiances historiques deviennent vite ennuyeuses. Effectivement on dit un peu n'importe quoi sur le M-A mais c'est aussi ça qui est drôle. On garde une vision romantique (au sens littéraire du terme) comme l'avait Tolkien. Dans une ambiance historique on se sent vite obligé de maitriser une foule de détails et les joueurs qui ne les ont pas forcément (et oui quelle honte! je sais, mais bon...) se sentent un peu à l'étroit dans les cadres historiques. ("Non on est pas à l'école mais quand même tu es censé connaître les rois de France depuis le VIIIème siècle") Donc je suggère de jouer cette ambiance dans un contexte réaliste mais pas historique! Un peu comme 7th seas quoi.

Pour donner un autre exemple qui apportera de l'eau à mon moulin (à eau du Xè) voyez le "frère du guerrier" il vous donnera une bonne source d'inspi pour jouer un guerrier médiévale réaliste et vraiment puissant sans être un cyborg. L'ambance est réaliste mais le contexte est assez flou. De toute façon le roi et les intrigues géopolitiques sont loins des gens. Pour en revenir au jeu gardez le concept, les détails réalistes sont toujours surprenants d'étrangeté surtout au M-A ensuite libérez vous et vos joueurs de l'angoisse des manuels scolaires et si vous avez de la chance retrouvez les scénars. Tiens ça me donne des idées...

Tchac  

J'aime bien Chimères : couverture magnifique, rédaction soignée...

Mais en pratique, le jeu pêche par lourdeur. La création d'un personnage est longue et fastidieuse (1000 ans de vie, ça prend une après-midi au minimum), le système un peu bizarre et peu intuitif.

Je regrette aussi la disparition du côté initiatique du jeu, qui m'avait poussé à l'acheter (Hurlement était déjà introuvable).

Ce qui m'a exaspéré c'est avant tout ce côté précieux que l'on retrouvait dans de nombreux produits Multisim et ce côté "intello" déjà pointé par Olivier. Tout cela donnait une impression d'élitisme qui m'irritait fort.

Dommage que les auteurs n'aient pas souhaiter reprendre et développer les éléments ayant fait le succès de son ancêtre...

Lesendar  

Chimères...

Ce jeu acheté juste parce qu'il était sublime dans le style de ses phrases, que le format me plaisait et qu'il y avait un jeu de cartes avec..

La lecture en est fort agréable, et les illustrations ne sont pas les pires que j'ai pu voir.

Le contenu au niveau Background est énorme je trouve car l'on a aucune limite, si, 1901, pour jouer. Les scénars à faire jouer sont potentiellement illimités, que l'on fasse jouer chronologiquement ou non. Les persos sont créés longuement, mais si on arrive à rester stimulé aussi bien en MJ qu'en PJ lors de cette création, c'est une fiche magnifique et mémorable que l'on a fait! Le système de jeu est très simple, le côté lycanthrope est bien rendu et l'ambiance est assez bien expliquée. Tout ça fait de chimères un jeu qui aurait pu être superbe!

Sauf que faire jouer sur tant d'années, ce n'est vraiment pas évident pour un MJ plus que néophyte en histoire, et encore plus avec des joueurs n'aimant pas trop l'histoire. Faire vivre ses joueurs dans la vieille France reste tout de même très spécial à expérimenter.

Au final un 3/5 parce qu'il est potentiellement énorme, mais qu'il reste et restera sans doute inaccessible à la quasi totalité des joueurs normaux. PS: je n'ai pas Hurlements.

matreve  

L'enfer est pavé de bonnes intentions et cette maxime s'applique magistralement à Chimères. Ce jeu de rôle aurait pu faire date s'il avait été en effet... un jeu de rôle.

Avec la réputation de qualité bien établie de Hurlements, Multisim a en effet fait un sacré pari en publiant avec Chimères un spin off plutôt qu'une 2ème édition de Hurlements. Le plantage qui en a résulté est à la hauteur des ambitions démesurées de l'éditeur et des auteurs.

Mais passons le jeu à la loupe.

Chimères est d'abord un bien bel objet : j'ai rarement lu un texte aussi bien écrit avec des illustrations aussi réussies et surtout autant en accord avec le contenu et l'ambiance qui s'en dégage. Sur le format du livre de règles - atypique et peu pratique - j'accroche moins mais l'ensemble témoigne d'un rare souci de finition et de démarche esthétique, pour ne pas dire artistique, autour de ce produit.

Mais la forme, aussi aboutie soit elle, ne peut se substituer au fond. Et c'est là où ça coince.

Ceux qui comme moi pensaient pouvoir faire du Hurlements avec Chimères en auront été pour leurs frais. Chimères fait en effet table rase de son passé. Certes, il en est le successeur mais au prix de quelle révolution ! Hurlements s'inscrivait dans une quête initiatrice prenant place dans un contexte médiéval ? Chimères vous propose de voyager dans le temps, du Moyen-Age jusqu’au XIXème siècle, en pleine possession de vos pouvoirs. Chimères se présente donc à rebours de Hurlements. Pourquoi pas ? Mais à la lecture, on a surtout le sentiment que Chimères est une resucée mal digérée de Hurlements. Bien que la quête soit à rebours et que le voile soit levé, il est toujours question d'exploration introspective des personnages.

Chimères se veut innovant avec des concepts comme le tarot ou le conte partagé ? Le propos se limite malheureusement plus à de la logorrhée digne du 10ème art qu'à des concepts réellement novateurs (sinon on en parlerait encore, non ?).

Son prédécesseur n'était pas toujours clair sur les tenants et aboutissants du jeu ? Pareil dans Chimères : l'Ennemi Eternel a gagné mais rien de plus n'est avancé concernant cet élément central du background. Là où Hurlements se contentait juste d'être nébuleux pour les besoins des secrets du jeu, Chimères en dévoilant tout, tout en restant abscons, apparaît pour sa part fumeux.

On s'interroge donc sur ce bel écrin offrant comme terrain de jeu de parcourir rien moins que l’Histoire du Xème au XIXème siècle pour se demander au final qu’en faire. On n'est pas aidé par les scénarios – en nombre mais de qualité très moyennes - et qui reproduisent les schémas d'un sous-scénario de Hurlements : la caravane s'arrête, les Questeurs font leur spectacle, un drame se produit... Génial…

Bref, quelle idée étrange et casse-gueule de la part de l'éditeur et des auteurs d'avoir lancé ce produit plutôt qu'un Hurlements v2 accompagné d'une longue campagne et / ou suppléments qui auraient permis de le faire évoluer vers Chimères.

Critique écrite en octobre 2013.

Christophe Rosati  

Alors...

Je reviens par ici pour une critique de Chimères, car mes joueurs et moi sommes en pleine partie. J'ai commencé par Hurlements avec une délectation sans bornes et ce jeu reste à mon sens l'une des meilleures propositions ludiques qui soient.

Néanmoins, et déjà à l'époque, je le trouvais par certains aspects lourd et confus.

Alors est arrivé Chimères...

Ce qui a été dit dans les autres et précédentes critiques est vrai et je ne reviendrai guère dessus car si je pourrais y apporter quelques bémols, je suis globalement d'accord avec ces analyses.

Pour autant il y a certains points que je ne comprends pas... Vous ne voulez pas imposer 1000 ans de background à vos joueurs ? Ne le faites pas ! Reprenez le principe de Hurlements et proposez à votre tablée une découverte progressive !

Les règles sont plus lourdes que celles de Hurlements ? Oui c'est vrai, eh bien changez les ! Pour ma part nous utilisons un système maison, simple et suffisamment clair pour permettre de se concentrer sur la narration.

Bref, à mon sens, ces problèmes n'en sont pas réellement, simplement des obligations d'adaptation de la part d'un MJ qui voudrait proposer cette expérience ludique.

Par ailleurs, le livre est beau, clair, précis, et tout ce qui fut publié pour Hurlements est toujours utilisable.

Pour la part, c'est du très bon, et malgré l'âge des deux jeux, il reste étonnamment moderne dans son traitement. Intemporel, oserais-je dire...

Donc au cas où vous tomberiez sur l'un ou l'autre de ces jeux, ne boudez pas le plaisir de partir à la découverte de notre monde... Ou presque...

Critique écrite en mars 2024.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

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