J'ai passé une enfance assez solitaire à Libreville, au Gabon (petit pays d'Afrique centrale) dans les années 80 et 90, habitant dans la petite maison à côté du restaurant où travaille ma mère. J'ai beaucoup joué sur NES puis Mega-Drive et Saturn tout en lisant des romans de fantasy, de science-fiction et d'horreur, et en regardant de grandes quantités de films d'action, de science-fiction et d'horreur loués au vidéo-club juste en face de chez moi, de l'autre côté de la Montée de Louis. Traumatisé positivement par une soirée film d'horreur à 7 ans avec La Mouche et Canibal Holocaust, je suis devenu cinéphile éclectique, du genre à regarder Akira trois fois d'affilée, ou un film de la série Vendredi 13 tous les vendredi 13 du calendrier. Pendant les grandes vacances, j'allais en France les deux mois d'été à Vihiers, dans le Maine et Loire ; c'était l'occasion d'acheter des livres et des jeux vidéos pour l'année suivante, et de regarder les VHS enregistrées par papa, en particulier Terminator et Predator.
LA révélation rôliste a eu lieu à 14 ans, en 1996, quand un ami qui prenait des cours de guitare auprès d'un fan de métal et de jeux de rôle qui habitait au rez-de-chaussée du vidéo-club en face de chez moi, m'a dit que son prof jouait à des jeux imaginaires bizarres où l'on lance des dés. J'ai tout de suite compris qu'il parlait du genre de jeu que j'avais attendu toute ma vie, et lui ai demandé de me passer son contact. J'ai donc découvert Bloodlust, Stormbringer, Bitume et JRTM entouré de jeunes adultes qui passaient leur service militaire et écoutaient du métal. Autant dire que ce fut aussi fun que brutal et viril.
Au tournant du siècle, j'ai quitté le Gabon pour la France, j'ai passé deux ans dans le Maine et Loire paternel avant de m'installer à Rouen. Rapidement je me suis mis à jouer en association, le CRJH puis les Rôlistes Rouennais, prenant même des responsabilités dans cette dernière. De retour au Gabon entre 2012 et 2014, j'y ai créé l'Association Ludique Librevilloise, avant de revenir à Rouen fin 2014, et d'y être élu président des Rôlistes Rouennais en 2015 et 2016.
Lors d'une convention Si Évreux m’était joué en 2011, j'ai eu l'occasion de jouer à Téocali, le premier jeu édité par Coline Pignat et Simon Gabillaud, c'était Simon qui menait la partie. Ayant beaucoup apprécié la partie, j'ai cliqué sur "J'aime" la page facebook de Téocali. Et quand cette page a commencé à communiquer sur Knight avec les premières illustrations de Simon Labrousse et de Rudy Crus, alors que j'étais de retour à Libreville, mon imaginaire a été violemment frappé par ces images. Et quelques semaines après, j'ai commencé à proposer des idées à Coline et Simon via le compte Facebook de Téocali. Mes idées sont donc semées à droite à gauche à travers l'univers de Knight. Les textes que j'ai rédigés à proprement parler se trouvent dans l'arsenal du jeu, où j'ai décrit la quasi-totalité des armes.
J'ai été modérateur du forum officiel de Knight pendant un temps, répondant aux questions vis-à-vis du jeu et proposant des scénarios et des ébauches de scénario. Mais j'ai abandonné cette charge de travail afin de me concentrer sur les scénarios que j'écris (juillet 2018) pour la campagne officielle du jeu, dont vous aurez très bientôt des nouvelles...
En dehors de Knight qui peuple une grande partie de mon temps et de mon imaginaire, mes jeux favoris sont COPS dont j'ai fait presque toute la campagne en tant que joueur, Bloodlust Edition Métal dont j'ai adoré la lecture et auquel j'aimerais bien jouer, et Oltréé ! dont les mécaniques de campagne en improvisation m'ont permis de vivre certaines de mes meilleurs expériences de JdR.
Une citation pour finir : "A dé vaillant, rien d'impossible !"
Cette bio a été rédigée le 3 février 2018. Dernière mise à jour le 11 juillet 2018.