Thème(s) : Science Fiction divers
Space Horror Stories propose d'émuler le genre du slasher ou de la fuite éperdue horrifique dans l'espace. Avec des inspirations assumées comme Alien, Sombre, et le genre du Survival Horror dans un huis clos spatial.
Les protagonistes sont définis par 5 traits : la Carrure, la Motricité, la Science, le Relationnel, et le Sang-froid qui définissent des seuils de réussite entre 5+ et 8+, à vaincre avec un jet de d8 (pouvant devenir des d10 sous certaines circonstances).
Chaque protagoniste dispose aussi d'une expertise (c'est-à-dire un champ d'action pour lequel il dispose d'une compétence supérieure, qui lui fera lancer des d10 au lieu de d8) ; d'un Niveau de Tension (NT) qui permet de suivre l'état psychologique du protagoniste, matérialisé par les cartes Tension ; et d'une jauge de santé permettant de suivre l'état médical du protagoniste.
Le système de jeu reprend ainsi les termes cinématographiques du genre. Un scénario est d'ailleurs nommé un Film. Ce Film repose sur des principes du genre : c'est un huis clos, dans un espace confiné avec un environnement extérieur extrêmement hostile, où les personnages joués sont des humains qui disposent de ressources limités. Un point important est aussi que la crédibilité se doit d'être forte, que ce soit par les aspects scientifiques autant que par les décisions des différents protagonistes.
Chaque Film repose sur une structure reprise par les Fiches de Contexte se composant d'un intitulé, une introduction, des propositions de scènes d'exposition, certaines remarques additionnelles, les rôles disponibles dans le casting et, enfin des cartes comportant des portraits.
Au début du Film, les protagonistes piochent également au hasard 3 cartes Exposition et choisissent l'un des "secrets", qu'ils transmettent au Réalisateur (nom du meneur de jeu dans Space Horror Stories), puis ils déterminent leurs relations avec les autres personnages. Les cartes d'exposition sont conçues comme des aides à l'interprétation, avec un secret et des éléments de dialogue.
Pour que le film instaure ce qu'est la normalité dans ce contexte, une scène d'exposition va faire interagir les personnages-joueurs et les PNJ ; scène qui est introduite sur la fiche de contexte du film.
Pour résoudre les actions, il est nécessaire de collecter le plus de Points de Succès (PS) possible, dans le but d'égaler ou dépasser le niveau de difficulté, qui va de standard (1) à quasi-impossible (6+). Le joueur doit décrire son action puis le Réalisateur détermine le trait utilisé ainsi que les bonus et malus s'appliquant. Au besoin, le protagoniste peut utiliser l'une des options suivantes :
Si le protagoniste peut appliquer son expertise, il lance des d10 au lieu de d8 auquel il ajoute autant de D +/- qu'il a de bonus/malus. S'il avait un bonus, chaque "+" lui ajoute 1 point de succès (PS), s'il avait un malus chaque "-" lui enlève un PS. En cas de confrontation entre protagonistes, on compare les PS, le plus grand nombre l'emporte.
Les combats et les dangers s'affrontent avec le même système que les actions, y ajoutant différentes options possibles et stratégies de combat. Seul le protagoniste lance les dés et, selon sa réussite ou son échec, il inflige ou subit la valeur d'impact de son arme. Le niveau de blessure (1d8) est ajusté selon le niveau d'Impact et de protection, les dégâts physiques et/ou psychologiques et éventuels malus sont ensuite appliqués à la victime.
Les cartes Tension matérialisent le niveau de tension du protagoniste, si le total de cartes Tension en main dépasse 8, le protagoniste s'effondre et devient un simple Figurant (nom des PNJ dans le jeu). Il peut toutefois tenter de résister à l'effondrement avec un test de Sang-froid. Le NT augmente avec : la première "anomalie", c'est-à-dire le premier événement ou indice que quelque chose sort de la normalité, le stress "simple" ou "extrême", les blessures dont le niveau de blessure est élevé ou le fait de se surpasser. On peut se débarrasser de la carte Tension en jouant ce qui est inscrit sur la carte, en se reposant, en se faisant rassurer ou en se faisant soigner.
Cette fiche a été rédigée le 28 mars 2024. Dernière mise à jour le 17 avril 2024.
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