Contenu | Menu | Recherche

Well, my days of not taking you seriously are certainly coming to a middle

Sargava

.

Références

  • Gamme : Pathfinder - Golarion
  • Sous-gamme : Player Companion / Compagnons du joueur
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Paizo
  • Langue : anglais
  • Date de publication : juin 2010
  • EAN/ISBN : 978-1-60125-255-5
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 32 pages en couleurs.

Description

Sargava, The Lost Colony s’intéresse à une ancienne colonie du Chéliax, située dans la Baie du Désespoir, en territoire Mwangi. Délimitée par la jungle, des fleuves et des montagnes, l’enclave a acquis son indépendance après la mort d’Aroden et la guerre civile qui a suivi. Le Chéliax tenta bien de récupérer sa riche colonie, mais cette dernière obtint de l’aide auprès des Capitaines libres des Chaînes qui acceptèrent de les protéger en échange d’un lourd tribut annuel (toujours en vigueur et qui ruine peu à peu le Sargava). Toute la flotte chélaxienne dépêchée sur place fut envoyée par le fond. Sargava tente désormais d’assurer son autonomie en commerçant avec des nations lointaines, telles que Katapesh, Osirion, Andor ou la Varisie.

L’ouvrage commence par les crédits et la table des matières (1 page), suivis par une présentation de Sargava, The Lost Colony (10 pages) qui résume l’histoire de la colonie depuis ses débuts, en 4138, et décrit les différentes tribus autochtones environnantes. Certaines amicales, d’autres moins, voire franchement agressives. Mais aussi les guildes des colons qui évoluent dans la région : la Compagnie Minière qui extrait des gemmes et du minerai des Monts Bandu ; la Couronne d’Or, spécialisée dans le transport des matières premières ; la Croix d’ivoire, une compagnie de mercenaires servant de gardes aux convois ; la Société des Pathfinders, une guide d’explorateurs ;et la Guilde des Bateliers, une coalition de marins fluviaux dont les méthodes s’apparente plus à une guilde de voleurs. Le chapitre se termine par les relations diplomatiques que le Sargava entretient avec les autres nations, ainsi qu’une liste des différentes classes que l’on peut y trouver.

Bien que le Sargava ait établi nombre de forts, de postes avancés et de ranchs, les colons n’ont bâti qu’une seule ville en plus de cinq siècles d’existence : le port d’Eleder. L’autre ville majeure, Kalabuto, est certes plus peuplée, mais est une ville autochtone conquise et adaptée aux hommes venus du Nord. Le chapitre Settlements of Sargava (6 pages) présente également d’autres peuplements quasi autonomes qui peinent à survivre en raison de l’environnement hostile. Ainsi le village portuaire des esclavagistes de Crown’s End ;les baraquements de Fort Bandu, chargé de protéger les mineurs des montagnes proches ; ou encore Free Hold, un petit port sous l’emprise de la Guilde des Bateliers.

Adventuring in Sargava (5 pages) décrit les diverses opportunités qui s’offrent aux aventuriers, qu’il s’agisse de jouer les explorateurs en territoire hostile ou de travailler comme mercenaires pour protéger les convois et les mineurs. Il existe aussi un fort potentiel de contrebande en raison des lourdes taxes sur les importations et les exportations imposées par Eleder pour financer le tribut annuel au Roi des Ouragans. Si les aventuriers souhaitent rester, ils peuvent aussi acquérir des terres dont le prix varie selon le sol et l’emplacement.

New Traits (1 page) présente de nouveaux traits propres à la région. Sargavan Fighting Styles (2 pages) propose de nouveaux dons de combat et astuces (tricks) qui sont essentiellement utilisés par les tribus locales. Faith (2 pages) traite de la conversion plus ou moins réussie des populations autochtones aux anciennes divinités du Chéliax, notamment Abadar, Aroden, Iomedae, Gozreh, Desna et Shelyn. Magic (2 pages) décrit trois nouveaux sorts et six nouveaux objets magiques de la région. Enfin, Local Hazards (2 pages) s’attache aux dangers posés par la flore, la faune et l’environnement géographique et météorologique.

Le supplément se termine par une publicité pour la prochaine parution pour Golarion et la licence OGL (sur 2/3 et 1/3 de page, respectivement), tandis que la 2ème de couverture fournit une carte du Sargava. La 3ème de couverture reproduit l’illustration de la couverture, sans le titre.

Cette fiche a été rédigée le 24 mars 2018.  Dernière mise à jour le 16 juin 2018.

Critiques

The King  

Pour commencer, je ne suis pas friand du système D20, mais cela ne m’empêche pas d’acheter suppléments et scénarios liés à ce système pour y trouver des idées à intégrer ailleurs, notamment pour Conan. J’avais lu juste avant le Player’s Companion « People of the North », de Paizo également, dans l’espoir d’en tirer quelque chose pour le Nordheim, mais il regorgeait de pleins de nouveaux trucs pour le système D20. Non pas que ce supplément ait été mauvais, au contraire, mais il ne correspond pas à ce que je cherche.

Sargava est par contre une très grande réussite : peu de chiffres, du texte bien écrit et surtout très utile. La description de cette colonie dans les Royaumes Noirs est une véritable mine d’idées rien que dans les dix premières pages. L’empreinte que laissent les colons est durable et plus ou moins appréciée des tribus locales. Certaines sont pacifiées de gré ou de force, D’autres prêtes à tout pour anéantir les envahisseurs qui ont parfois beaucoup de mal à les contenir. Un autre atout : pour un setting de High Fantaisy tel que Golarion, il y a très peu de races non humaines dans ce petit supplément, même si l’on n’évite pas les nains spécialisés dans l’extraction de minerai. Mais il ne s’agit que d’acteurs isolés, auxquels il est aisé de substituer des chercheurs d’or humains.

Ce supplément est parfait pour prendre pied dans les Royaumes Noirs et y mener diverses missions (escortes, etc.) ou des explorations de toute sorte : découverte de terres inexplorées (à la manière des premiers colons blancs dans l’Est de l’Afrique), partir à la recherche de ruines d’anciennes civilisations et de reliques oubliées. Accessoirement, c’est aussi le lieu où se déroule la campagne Serpent’s Skull, avec des hommes-serpents pour antagonistes.

Quant aux quelques chapitres ajoutant des règles (nouveaux sorts), ils sont également parfaitement adaptables à tout autre univers.

Pour moi, c’est assez rare quand je n’ai rien à critiquer dans un supplément D20. Même les cartes et les illustrations sont superbes, du standard de Paizo. Difficile donc de ne pas mettre la meilleure évaluation possible.

Critique écrite en mars 2018.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques