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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Musique Adoucit les Meurtres (La)

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Références

  • Gamme : Maléfices
  • Sous-gamme : Maléfices - 1ère édition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Descartes Editeur
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1987
  • EAN/ISBN : 2-904783-42-3
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret de 34 pages (+ aides de jeu) à couverture souple.

Description

Texte momentanément indisponible

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 23 août 2019.

Critiques

Hachman  

Attention, c'est le genre de scénario qui rend les joueurs paranoïaques.

Manipulés de bout en bout, ils devront parer les coups au mieux dans cette sombre histoire de vengeance, menée de main de maître par un méchant de grande classe, le tout sur les vers des "Chants de Maldoror". Peut-être un poil frustrant pour les joueurs mais très riche en émotions.

pierre dubien  

Dernier volet de la campagne du club Pythagore commencé avec la maison de poupée, ce scénario est un must, le meilleur de Michel Gaudo.

L'intrigue est on ne peut plus malsaine (dans le bon sens du terme). Confronté au fils spirituel de fantomas, les joueurs se rendront vite compte qu'il n'est pas nécessaire de rencontrer des monstres dégoulinant de bave nauséabonde pour perdre la raison... ou la vie.

Mention spéciale pour les aides de jeu, en particulier pour la véritable et authentique partition musicale spécialement écrite pour le scénar sur des extraits des Chants de Maldoror de Lautréamont.

matreve  

Sentiment partagé sur ce scénario Maléfices, très ambitieux et séduisant dans son objectif : il ne s’agit rien de moins que de mettre les joueurs aux prises avec un Fantômas réel, ce qui s’inscrit de façon très plaisante dans le contexte Belle Époque du jeu, accentué par de magnifiques aides de jeu proposées (puisqu’on trouvera notamment une partition musicale complète et originale), et enfin relié avec des scénarios et des personnages précédents.

Pourtant, cette dernière partie, absolument pas prévue lors de la parution des scénarios précédents, se fait de façon assez artificielle. Si la relation avec Le Drame de la Rue des Récollets, bien que n’étant pas primordiale, prend facilement du sens, cela est beaucoup moins le cas avec le Dompteur de Volcan, supposé pourtant bien plus central dans le nœud de l’intrigue. Pire, les joueurs ont bien peu d’éléments pour relier ces deux scénarios (et pour cause) et les révélations apparaîtront que de façon bien grossière et pas forcément explicite au cours du scénario (à moins que le génie du mal explique comme dans un James Bond l’ensemble des détails de son plan lors de la confrontation finale…).

La baudruche fait alors pshiiiit et La Musique adoucit les meurtres se résume alors à une enquête policière potable, mais qui manque de souffle pour instiller un climat angoissant et donner la pleine dimension voulue au Fantômas en question.

Comme je n’ai pas du tout aimé Le Dompteur de Volcan, La Musique adoucit les meurtres ne m’a pas donné plus envie de relier de façon bien plus approfondie les deux scénarios pour que les joueurs comprennent mieux ce qui se trame, et que notre Fantômas ait un rôle bien moins en retrait et beaucoup plus tragique. Une occasion manquée, manifestement due à la satisfaction de l’auteur d’avoir construit une magnifique Némésis et de l’accompagner avec cette version originale des Chants de Maldoror. Mais tout cela n’est qu’habillage et cela ne suffit pas à couvrir la maigreur de l’intrigue qui se résume trop à une course-poursuite dans laquelle les joueurs sont les proies et qui peine à marquer les esprits avec des scènes mémorables.

J’aurais été plus mélomane et fan du Dompteur de Volcan, peut-être aurais-je été moins sévère dans mon jugement, mais ce scénario peine à se hisser à la hauteur de ses prétentions.

Critique écrite en octobre 2016.

Salaryman  

"La musique adoucit les meurtres" est censé être le dernier volet d'une trilogie formée par "Le drame de la rue des recollets" et "Le dompteur de volcans".

Bon, après avoir lu le scénario, on comprend bien que ce n'était pas prévu comme ça au départ. Là encore, il y a "greffe" un peu artificielle, et les liens avec les scénarii précédents sont tirés par les cheveux. Ca ne fonctionne pas tel quel, et encore moins comme un One Shot.

Pour être efficace et traumatisant pour les joueurs, il est nécessaire d'introduire des éléments, des pistes, dans les scénarii pré-cités, qui vont logiquement déclencher un effroi réel quand les joueurs comprennent à qui ils ont à faire.

Sinon, les joueurs n'ont aucune chance de faire le lien, et peuvent même légitimement se demander "pourquoi tant de haine ?" . 

Le gros point fort est le personnage central, petit frère de Fantomas, qui peut faire un excellent méchant récurrent.

Personnellement, je le ferais apparaitre, lui ou ses sbires, dans toutes les histoires précédentes, à commencer par "L'étrange maison de poupée". Puis pourquoi pas tisser un scénario autour de lui, pour que les joueurs se confrontent directement à lui, et qu'ils comprennent qu'ils l'ont déjà croisé par le passé.

Et enfin je ferais jouer "La musique .." presque telle quelle. Car comme disait un copain à moi, les histoires de vengeance sont vraiment les meilleures. 

Ca demande de jouer à Maléfices en campagne, dans un esprit feuilleton populaire du début du (XXe) siècle, ce qui est finalement le meilleur angle d'attaque pour jouer. Dans cette configuration, ce scénario mérite un 4.

Mais à consommer tel quel, c'est juste une histoire où les personnages qui vont mourir (et il y'en aura, au vu des représailles décrites) peuvent se sentir très frustrés.

Critique écrite en avril 2021.

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