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We've done the impossible, and that makes us mighty

Book of Worlds : Beyond the Barriers (The)

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Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre broché de 200 pages au format lettre U.S.

Description

Cet ouvrage est le Guide du Routard des Mages désirant parcourir l'Umbra. L'Umbra désigne en quelque sorte la multitude d'univers parallèles existant conjointement à la Terre. En 200 pages, il présente les trois types d'Umbra (haute, moyenne et basse) ainsi que les lieux les plus notables, au travers des yeux de Mages. Ainsi, avant chaque chapitre, nous est rapidement présenté le Mage décrivant le royaume umbral dont il est question, ce qui laisse une part de subjectivité dans les descriptions. Chaque chapitre est construit sur le même format à savoir une présentation rapide des royaumes allant être décrits, les moyens de s'y rendre et l'ambiance des lieux. Ensuite viennent les descriptions plus précises ainsi que les lieux les plus intéressants ou représentatifs du royaume, et pour finir l'écologie des domaines.

Avertissement : bien que les descriptions soient très vagues, lire les présentations ci-dessous peut gâcher l'effet de surprise des Mages voyageurs : joueurs passez donc votre chemin !

 

 

 


Une nouvelle de 4 pages nous donne un premier aperçu d'un voyage dans l'Umbra à travers les yeux du personnage d'Amanda (que l'on rencontre dans divers ouvrages de la gamme).

L'introduction offre en 19 pages une rapide présentation des mondes de l'Umbra et des différentes façons de s'y rendre. Une carte essaye de représenter de façon symbolique les univers parallèles. Un lexique permet de se familiariser avec le vocabulaire propre à l'Umbra.

Le premier chapitre (27 pages) entre dans le vif du sujet avec la présentation des mondes astraux, c'est à dire les mondes situés dans l'Umbra haute. L'Umbra haute désigne des mondes où les idées et concepts de toutes sortes prennent forme. Plus le concept que l'univers représente est difficile à appréhender plus il sera difficile à atteindre. Ainsi certains royaumes ne sont accessibles qu'aux personnes intellectuellement supérieures.
Il est d'abord indiqué quel type de royaume se trouve dans cette portion de l'Umbra puis sont passés en revue des lieux notables. Sont décrits the Vulgate (point d'accès à l'Umbra haute), les courts ("the courts") où les êtres umbraux créent leur demeure (les hermétiques côtoient fréquemment ces créatures telles que les élémentaux), les "éphiphamies" (domaines des idées les plus avancées), une version du Paradis et de l'Enfer (ici, il est question de la représentation que les gens se font de ces deux concepts).

Le second chapitre (20 pages) intitulé "The Velvet Curtain" traite de l'Umbra moyenne, celle habituellement fréquentée par les Loups-Garous. Tandis que l'Umbra haute est le domaine de la pensée, ici il est question d'esprits et d'âmes car tout ce qui possède une âme se reflète dans ce domaine. La vraie nature et les émotions des Mages visitant ces lieux transpirent ici et altèrent les perceptions.
Sont présentées les zones (des portions d'univers aux lois bien particulières) : Maya (le royaume des rêves), la toile digitale, la zone miroir et "The Null Zone". Viennent ensuite les royaumes suivants : "Aetherian Reaches" (qui correspond au ciel de l'Umbra moyenne et qui offre notamment le moyen d'atteindre les "Shade Realms"), "The Chasm" (une sorte de rupture de la réalité), "Dystopia" (une gigantesque cité futuriste pourrissant sous la pollution), "Hy-Brasil" (un royaume créé par les Fées), "The Mythic Worlds" (où les mythes et légendes se matérialisent telle la cité de Camelot), "The Radiance" (un royaume où, d'après certains Mages, la quintessence libre se déverse), "The Wasteland" (où les voyageurs sont confrontés à leurs douleurs, regrets...).

Le troisième chapitre s'intitule "Enigmas" et comme son nom le laisse supposer, il est consacré à des royaumes constituant des énigmes à part entière car difficiles à définir en fonction de leurs propres règles différentes du reste de l'Umbra. En une trentaine de pages sont passés en revue : les "Shadowlands" (le royaume des morts que les Euthanatos arpentent durant leur initiation), les royaumes du paradoxe dans lesquels les mages pratiquant la magie vulgaire peuvent se retrouver enfermés, Maya (le monde des rêves, déjà évoqué dans le second chapitre), "The Hollow World" (un monde perdu situé aux dires de certains au centre de la Terre, domaine des dinosaures).

Le quatrième chapitre "Realms of Interest", long de 35 pages, est consacré au royaumes construits par des Mages, certains au sein de l'horizon, cette barrière séparant l'Umbra proche de l'Umbra profonde. Autocthonia est le premier domaine décrit (bien que celui-ci soit situé dans l'Umbra profonde). Il s'agit d'une des places fortes d'Iteration X, une station orbitale futuriste d'une quinzaine de kilomètres de diamètre : un lieu de cauchemar pour les Mages des Traditions. Nettement plus attrayant est le royaume de Balador, le dôme des plaisirs réservés au Culte de l'Extase et à leurs invités. Ici il est question d'atteindre l'Illumination au travers de l'expérience de toutes les sensations imaginables. Une ex-Ingénieure du Vide présente ensuite deux complexes technocratiques : le centre de recherche Copernicus et une base située sur la face cachée de la Lune. Vient ensuite la description du "Gernsback Continuum" une sorte de cité promise pour les Etherites, où ceux-ci peuvent se dévouer entièrement à leurs expériences. En effet des laboratoires dédiés à chacune des disciplines scientifiques existent tels que l'unité de recherche des phénomènes temporels, le centre d'amélioration des voyages ultradimensionnels...
Toujours dans le 4ème chapitre sont décrits "The Midrealm" (que certains prennent pour le mont Qaf, le point de correspondance), "The Victoria Station" (une base de lancement pour les expéditions des fils de l'Ether) et "The Verbena Seasonal Realms".

Le cinquième chapitre "Celestial Bodies", 22 pages, traite des "Shards" et "Shade Realms". Ici chaque planète ("shards realms" car on pense qu'ils formaient autrefois une seule planète avec la Terre) de notre système solaire est passée en revue. Les "Shade Realms" sont également discutés. Ils s'agit d'univers parallèles où une sphère domine toute la création.

Le sixième chapitre "Those Beyond" est un bestiaire de 16 pages décrivant (les caractéristiques sont précisées) certaines créatures peuplant les royaumes abordés précédemment. Sont entre autres discutés : les RaamasKa (des monstruosités de l'Umbra profonde), des esprits des rêves, des esprits de terreur, d'amour, des dinosaures, des umbroods...
Ce chapitre se termine sur les vaisseaux permettant de naviguer dans l'Ether. 5 vaisseaux sont présentés avec leurs caractéristiques et un système de règles (1 page) pour en gérer les combats.

Enfin le livre se conclut sur un appendice de 18 pages présentant les règles pour voyager dans l'Umbra. Pour chaque chapitre des règles de modification de la magie en fonction du royaume visité sont données. Par exemple, vous apprendrez que toutes les formes de magie sont coïncidentales dans l'Umbra basse mais avec une difficulté augmentée de 2, que les effets des sphères Force et Matière ne fonctionnent pas du tout, que les sorts d'Entropie sont facilités mais très risqués...

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 12 janvier 2018.

Critiques

soner du  

Ce tome est extrêmement riche, bien écrit et bien illustré. Il met à plat la géographie des mondes extérieurs, et fournit une masse incroyable d'idées au Conteur.

L'organisation du livre est très bien faite : les règles, réduites au strict minimum, sont repoussées en fin du livre, et l'essentiel de l'ouvrage est consacré à des descriptions, hautes en couleurs, des différents royaumes. C'est le meilleur supplément de Mage : the Ascension (avec le "Guide to the Technocracy").

Il fait partie des bouquins de JdR que je re-consulte régulièrement. Il reste un ouvrage très intéressant à se procurer, même s'il n'est plus trop en accord avec les révolutions récentes du monde des ténèbres (une version révisée est d'ailleurs promise courant 2003)... m'enfin si vous faites comme moi un rejet allergique du 6e Maelstrom, ça reste L'ouvrage de référence.

 

Fromage, dessert, café "et" trou normand

L'univers est grand... et dans ce supplément, il y en a plusieurs ! De l'outre-monde des Ombres aux très nébuleux mondes des Idées en passant par l'espace profond tel qu'il est perçu par la Technocratie, "The Book of Worlds" détaille toute l'Umbra, ou plus exactement toutes "les" Umbras. Si le concept de plusieurs univers infinis empilés les uns sur les autres vous donne mal au crâne, vous pouvez passer votre chemin tout de suite. Sinon, continuez à lire...

Il y a de tout dans "The Book of Worlds". Beaucoup de tout. Vous voulez des anges ? Y en a ! Des démons ? Aussi ! Des space marines ? Pareil ! Des dinosaures ? Banal ! Une station spatiale en cristal et tôle boulonnée, qui orbite autour de la Lune depuis un siècle ? Elle y est ! Et ainsi de suite, sur des pages et des pages, jusqu'au vertige.

Un tas de choses qui jusque-là n'étaient que vaguement évoquées se retrouvent projetées en pleine lumière, et même les vétérans du Monde des Ténèbres auront leur part de surprises. Les auteurs ont fait de gros efforts pour faire la synthèse des visions de l'univers des différents peuples surnaturels, et le résultat tient plutôt bien la route. Tout ça est bien écrit, très bien illustré et bourré d'idées dont beaucoup sont excellentes. Bref, on peut sans crainte affirmer que, pour "Mage" et le Monde des Ténèbres en général, il y aura un avant et un après "The Book of the World".

Reste que la chose a les défauts de ces qualités. Il faut faire preuve d'une certaine abnégation, et d'une bonne dose de masochisme, pour s'enfiler 200 pages de cosmologie écrites petit et en anglais. Ensuite, il faut du temps pour digérer tout ça. Enfin, il faut des joueurs désireux de tenter la balade de l'autre côté du miroir. Moyennant toutes ces conditions, "The Book of the World" est un achat indispensable. Sinon, c'est toujours un très bon supplément.

Tristan Lhomme - Casus Belli n°100 (décembre 1996)

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