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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Technocracy : Iteration X

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Références

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Contenu de l'ouvrage

Matériel

livret à couverture souple et dos carré de 72 pages

Description

Cet ouvrage présente la convention la plus militariste de la Technocratie, le poing de fer dans un gant d'acier du programme Pogrom contre les traditions et autres déviants de la réalité. Convaincue que l'avenir est à la fusion homme-machine, cette convention produit des monstres peu présentables et doit se retreindre pour ne pas violer trop visiblement la réalité. Mais somme toute, il suffit de ne pas laisser de témoins vivants...

 

Pour commencer, une introduction de 6 pages à la première personne, intitulée "Demo : 1110010100". Il s'agit de l'histoire de William Smith (alias 111001000 en binaire), cyborg de combat, autrefois victime de la Thalidomide, dont le processeur de contrôle a grillé dans un combat avec un Fils de l'Ether. En conséquence il a retrouvé son libre-arbitre et son humanité et raconte sa vie au sein de la convention, dans le peu de temps qui lui reste avant que sa trahison ne soit découverte. La première partie de l'ouvrage est racontée par ce personnage, et est entrecoupéé de données fournies par sa mémoire informatique.

Cette première partie, "Drive A : Hardcopy", comporte 2 chapitres. Le premier, "Disk one : Initialized" (12 pages), relate le recrutement et la formation des nouveaux arrivants, ainsi que l'histoire de la Convention. Elle estime remonter à la Grèce et la Chine antique. Le moyen âge est lui une période de défaite pour ceux qui se nomment encore "artificers" et de recul pour la science et la raison. La révolution industrielle est leur oeuvre et leur revanche.

Le deuxième chapitre, "Disk two : Clockwork convention" (18 pages), présente les grades internes et les diverses Méthodologies, c'est-à-dire les branches d'Iteration X : Statisticians qui planifient, prévoient et organisent, BioMechanics qui travaillent avec les Progéniteurs, et Time-Motion Managers qui construisent les machines. Les autres conventions sont évaluées du point de vue d'Itération X, avec les meilleures relations envers les Void Engineers. La position officielle de l'organisation sur diverses Traditions et d'autres créatures du Monde des Ténèbres est également fournie. En résumé, dans le doute, détruire. A noter que de même que la sphère de l'esprit est interdite d'accès à tous les membres d'Itération X, l'existence des fantômes est niée, ainsi que celle des fées.

La deuxième partie, intitulée "Drive B : Systems" est faite de 2 chapitres. Le premier, "Disk three : essential data" (18 pages), donne des exemples d'équipement, d'effets par sphères, de contrecoup de paradoxes, ainsi que des exemples de véhicules, de cyborg et des membres typiques de chaque niveau de la hiérarchie. Il comprend également une révélation concernant l'ordinateur central sur Autochtonia, dont l'arrivée à l'intelligence a donné son nouveau nom à la convention : si un X remplace le nombre d'itérations nécessaires pour que la machine devienne pensante, c'est parce que ce nombre n'est pas connu. La convention ne sait pas quand et comment cela s'est produit, et ne peut le reproduire. En fait, un esprit s'est incarné dans cette machine et contrôle Itération X. C'est pour éviter d'être découvert qu'il interdit la sphère de l'esprit.

Le dernier chapitre, "Disk four : Construct of Iteration X", 9 pages, détaille une installation typique, celle dans laquelle travaille William Smith. Les membres principaux sont présentés avec leurs caractéristiques, ainsi qu'un plan des lieux. Une dernière page propose un lexique, quelques livres et films sources d'inspiration, et une conversion des mesures du système métrique, une avancée due à Iteration X, en mesures anglo-saxonnes.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 7 mai 2017.

Critiques

matreve  

Le meilleur Technocracy guide des cinq. Il aborde cette convention d'une façon beaucoup plus fine qu'on aurait pu croire pour les fabricants d'HIT Marks. Il ne s'arrête en effet à la seule force brute de la machine mais réfléchit sur les conséquences (avantages comme désavantages) d'un monde entièrement mécanisé. Cela donne une ambiance lourde, à la limite du fascisme et rend ce supplément très intéressant devant la vraie puissance d'Iteration X et les visées de la Technocratie en général.

Il n'est cependant pas exempt des défauts des autres guides de sa série : il louvoie dans tous les sens plutôt que d'attaquer l'essentiel, est beaucoup trop superficiel quant aux avancées technologiques de la Technocratie ; mais on lui pardonne très vite tant la lecture est à certains endroits fascinante. Ce n'est pas celui que je recommanderais comme modèle de construction (le New World Order, plus généraliste est aussi plus jouables) mais il est certain qu'Iteration X reste le plus efficace !

Critique écrite en octobre 2011.

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