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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Hong Kong Action Theatre!

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Références

  • Gamme : Hong Kong Action Theatre!
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Event Horizon Productions
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1996
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

un livre de 160 pages couverture souple

Description

Le livre de base de HKAT se compose ainsi :
Après une courte introduction, une quinzaine de pages sont consacrées à la création de personnage avec une description des sept caractéristiques (skill, muscle, toughness, speed, brains, cool, chi), des spécialités (compétences hors combat), des "signature moves" (bonus spécial lié à l'acteur, comme "doublage raté" qui permet au personnage d'être convaincant même si le joueur parle mal...), les 12 compétences de combat à main nues (avec des conseils pour que votre répartition de points ressemble à de vrais styles d'arts martiaux). Après une liste d'armes, quelques paragraphes expliquent le principe de l'attibution de personnage en début d'un film.

Le système de jeu est exposé sur une bonne vingtaine de pages, dont une dizaine consacrée à la magie (et le kung-fu "magique") en se basant sur le Yi-King, dont les 8 trigrammes et 64 hexagrammes sont exposés succintement.

Les conseils au MJ prennent ensuite une dizaine de pages (comment écrire un scénario de film, comment créer des rôles pour un film...).

Ensuite une soixantaine de pages sont consacrée à une description des grands genres de films, et contiennent du background, des aventures (et les rôles qui vont avec), des tables de génaration aléatoire d'aventures, une filmographie, etc.
- "Gunplay" est sur les films de gangsters : il présente la ville de Hong-Kong et les Triades. Deux films sont proposés : "A Shot of Scotch" (trafic d'alcool, vengeance, alliance temporaire flics + triades...) et "King and Country" (espionnage)
- "Martial Arts" présente (brièvement) l'histoire de la Chine et du Kung-Fu. Les films proposés sont : "Jade Fists of Death" (chasse à l'artefact dans la chine médiévale) et "Twin Tigers" ("buddy movie" avec un flic de la Chine Populaire allié à un flic 100% Hong Kong)
- "Bizarre Fantasy" donne une apperçu des mythologies chinoises et présente 2 films : "Creatures of Darkest Air" (porte des Enfers, clefs magiques, Empereur trahi...) et "Son of the Dragon" (contemporain, gros méchant sorcier surgi du passé)

Les quelques 25 pages suivantes sont consacré à une filmographie, qui décortique plus de 100 films de Hong-Kong (des vrais films, qu'on peut trouver en vidéo !).

Pour parachever le tout, 15 pages d'appendices concluent le livre :
- un lexique (de 5 pages) anglais-cantonais
- un index
- une feuille d'acteur
- des feuilles de rôle

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 31 août 2009.

Critiques

soner du  

Un très bon JdR, aux règles simples et efficaces.

Les conseils concernant chaque style de jeu sont très intéressants, notemment pour la partie "Martial Arts" qui donne pas mal d'idées utiles sur la chine d'autrefois.

L'idée de jouer des films plutôt que des scénarii est très amusante, et permet d'avoir un même acteur (personnage) dans des rôles très différents : gangster dans un film, magicien ou garde impérial dans un autre... De plus, l'ouvrage intéressera beaucoup les fans de films de hong-kong, de par sa filmographie impressionnante et détaillée, et des nombreux encarts explicatifs qui le parsèment.

Une grande réussite que ce jeu, qui n'est pas vraiment un concurrent de Feng Shui, mais plutôt une manière totalement différente, et sans doute plus "authentique", d'aborder un sujet semblable.

Tofkaër  

HKAT ! a plusieurs atouts pour lui : Les photos en noir et blanc, toutes tirées de films du cinéma de Hong-Kong, donnent le ton du jeu; ça a le double avantage d'un bon visuel et de références communes pour tous.

Un système de simulation simplissime et intuitif. Il est rapide à mémoriser, rend parfaitement compte de l'atmosphère cinématographique qui se dégage (un adversaire important a un seuil de toucher plus élevé qu'un groupe de petites frappes) et surtout il rend les joueurs bavards, bavards !

Exemple : dans un restaurant, alors que les rôles arrivent pour débusquer un caïd, une floppée de petites frappes surgissent par les fenêtres, la porte, le toit... ils ne valent tous que pour une seule et même difficulté. Autrement dit, quand un rôle fait un jet de toucher, il peut en abattre quatre ou cinq d'un coup (ce n'est pas une règle, c'est selon l'envie) mais il en revient d'autres etc. Ils ne sont pas là pour être un réelle difficulté mais pour mettre du piment !

L'acteur (le PJ) créé peut virtuellement jouer dans tous les films, à toutes les époques, mourir dans l'un et revenir dans sa suite sous le rôle d'un cousin/frère/etc. et venir exercer sa vengeance : ça dédramatise la mort des personnages et c'est un bon moyen de débrider l'imagination.

En plus, les "signatures" donnent une touche originale au déroulement d'une partie : qui n'a pas goûté au plaisir d'un "taste-your-own-blood-fury" ou encore utilisé leur signature qui consiste à s'assurer qu'un ennemi est mort et bien mort... et qu'il ne reviendra pas dans une suite ?

C'est aussi une bonne raison pour les joueurs de savoir quand placer une petite phrase, avec un cadrage qui va bien, qui montre cette signature (comme Chow-Yun Fat a souvent un cure-dent dans les films époque contemporaine) et qui plaît aux fans.

La distribution des rôles en début de partie : chacun sait pourquoi il est là, il a une connaissance parcellaire de l'intrigue générale et dispose de compétences particulières (puisque l'acteur n'est en fait qu'un gigantesque potentiel , exploité ou non dans tel ou tel film) et des conseils d'interprétation.

Pour peu que les joueurs aient une même culture cinématographique, c'est rapidement vivace autour de la table de jeu... puisque chacun a des images en tête, une manière très cinématographique de rendre vivante une scène. Ceci est très important puisque les joueurs sont invités à décrire ce qu'ils font avec un langage caméra / plongée / contre-plongée et tant que ça profite au plaisir de parler et d'écouter (pour tous les autres) c'est... du petit lait.

Pour tous les joueurs (qui peuvent être réalisateurs ou acteurs) c'est l'occasion de créer en tant que MJ - on dit réalisateur - sa "boîte de production" avec un logo (toujours drôle à décrire en début de partie), une touche particulière dans le genre de film abordé (vous êtes plutôt ambiance noire, gunfight, policier, etc. c'est votre carte de visite pour les films)... Oui, chacun peut être facilement meneur à ce jeu puisque les règles sont aisément mémorisables, qu'il n'y a pas de grand secret de l'univers à cacher et que ça permet d'éviter les répétitions.

Le vocabulaire du cinéma permet des fondus au noir, des transitions, un "cut" sur une scène qui s'éternise ou au contraire un moyen d'amener les rôles au coeur d'une scène d'action. Au début, ça déroute... mais quand on a envie de décrire un film, ça tourne !

Au final, après une séance, les joueurs attribuent les points de célébrité (star points) après discussion rapide pour savoir si telle action a plu, etc. C'est une émulation sympathique, il n'y a pas de concurrence sur des points d'expérience et c'est une manière de s'encourager les uns les autres à parler, parler, parler...

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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