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Where there's a whip, there's a way !

Main Rouge du Désastre (La)

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 128 pages en couleurs, accompagné d'une carte recto-verso en couleurs.

Description

La Main Rouge du Désastre est conçu pour un groupe de quatre personnages de niveau 5, qui devraient parvenir aux alentours du niveau 10 à la fin du scénario. Il prend place dans la région frontalière d'Elsir Vale qui, même si elle appartient par défaut à Greyhawk (dans la mesure où le scénario fait intervenir en outre un culte de Tiamat), peut facilement être transposée dans un autre univers de jeu. Le scénario en lui-même propulsera les personnages au beau milieu de l'invasion d'une horde fanatique de gobelinoïdes et d'autres monstruosités, qui ont bien l'intention de faire d'Elsir Vale leur lieu de villégiature. Dans la mesure où ce scénario présente de nombreuses batailles de grande envergure, il peut être aisément utilisé en conjonction avec Heroes of Battle. Par ailleurs, si des créatures de plusieurs suppléments apparaissent dans le scénario, l'intégralité de leurs caractéristiques est fournie en annexes.

Une introduction de onze pages présente le supplément, le scénario et le cadre de jeu. Synopsis, utilisation des cartes accompagnant le supplément, implication des personnages, conseils de mise en scène et autres considérations d'ordre plus technique précèdent la description générale d'Elsir Vale. L'histoire et la géographie du Val sont abordées, ainsi que la description de quelques lieux majeurs. Une carte d'une demi-page présente le Val et les régions environnantes, primordiales pour l'aventure.

Le scénario en lui-même est divisé en cinq grandes parties. Dans la première ("The Witchwood"), les personnages seront confrontés à des éléments de l'avant-garde d'une horde de gobelinoïdes fanatiques dévoués à Tiamat, que les habitants de la région prennent dans un premier temps pour de simples maraudeurs. Dans la deuxième ("The Ruins of Rhest"), ils enquêteront sur les raisons qui ont fait que la route du nord est totalement coupée, empêchant tout renfort allié de parvenir à Elsir Vale. Dans la troisième ("The Ghostlord's Tower"), les personnages tenteront d'empêcher une alliance entre une entité puissante de la région et la horde, alliance qui pourrait bien faire pencher définitivement la balance en faveur de cette dernière. Dans la quatrième partie ("The Enemy at the Gates"), les personnages participeront à une bataille de premier ordre et tenteront d'empêcher la destruction de la ville de Brindol. Quelle que soit l'issue du siège, il leur faudra infiltrer le quartier général de la horde dans la cinquième et dernière partie ("Fane of Tiamat"), afin de couper la tête de l'armée, et son effort de guerre.

Le premier appendice réunit les caractéristiques techniques de l'ensemble des PNJ affrontés lors du scénario. Les meneurs de la horde, auxquels sont confrontés les personnages à la fin de chaque partie, sont décrits à part, de même que les membres de la horde, les agents du Ghostlord, et les alliés potentiels des personnages. Le deuxième appendice décrit deux nouveaux dons et quelques nouvelles armes employés par les gobelinoïdes. La carte en couleur quadrillée présente trois lieux spécifiques décrits au cours du scénario et dans lesquels un affrontement a lieu. La carte peut servir de support à l'utilisation de figurines.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Rodwolf  

Si le pitch a déjà été vu des milliers de fois, cette mini campagne rassemble tous les archétypes d'un scénario de D&D avec ce qu'il faut de subtilité en plus pour créer un scénario ouvert. Les Pjs sont face à une grosse armée en marche et du coup ils vont devoir remplir une série de missions pour s'attaquer directement à la tête de l'armée. Cela laisse de la place pour un bon nombre d'interludes role play. A recommander aux joueurs qui veulent découvrir les plaisirs d'une bonne campagne classique au-delà du donjon à nettoyer sous un vague prétexte. Le bestiaire est particulièrement fourni et hargneux. Un récapitulatif des caractéristiques des monstres est disponible sur le site de l'éditeur.

Marcus  

Je suis emballé par le contenu (CF : critique précédente). Il manque juste à cet ouvrage le côté pratique des portails brisés de Karnajgard qui fournissait un petit livret pour les joueurs avec une carte, un descriptif et des petites choses qui font "le petit plus".

Concernant l'histoire, je déplore que ce soit encore l'approche commando qui revienne. Quatre joueurs (environ) pour sauver le monde !!! C'est un peu le leitmotiv dans les jeux de rôle et ce scénario n'échappe pas à ce constat.

Bref, tout est correct dans ce supplément (avec un gros bestiaire téléchargeable d'ailleurs). Allez un autre petit reproche : la couverture aurait dû être cartonnée pour éviter de se dégrader et se corner si vite.

Go@t  

C'est dommage. Cette campagne avait tout pour me plaire : une ambiance martiale, des dragons, des hobgobelins... Que demander de plus ?

Et bien parlons en :

- la première partie est carrément molle du genou (à part le premier "donjon" sympathique),

- la deuxième à base d'évènements à faire intervenir quand on veut (j'adore cette structure) commence à faire décoller l'action et le donjon est pas mal,

- la troisième tombe (je trouve) comme un cheveu sur la soupe et se résume encore à un gros donj (avec un fond intéressant certes, mais un donj).

- la quatrième est la plus intéressante (pensez : une grosse bataille!) mais retombe comme un soufflé. Ca manque d'épique ! Et surtout d'évènements à faire intervenir. En l'état, c'est vraiment plat et on ne sent pas le désespoir qui peut régner dans la ville. Et ce n'est pas le pitoyable "heroes of battle" qui viendra vous aider. Pas de donjon par contre.

- la cinquième partie se résume encore à un donjon. C'est dommage parce qu'au final, les personnages ne savent pas grand chose de l'ennemi final tout au long de la campagne et le final est expédié.

Bref avec pas mal de boulot, ça peut donner du très bon. Sans préparer du liant pour améliorer un peu, c'est vraiment moyen. Mais avec du potentiel.

Critique écrite en septembre 2011.

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