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Excellence is the minimum standard acceptable

Greenwar

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Références

  • Gamme : Cyberpunk
  • Sous-gamme : Cyberpunk 2020
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Atlas Games
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 1-887801-42-1
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 96 pages.

Description

Dans ce scénario, les joueurs seront des agents corporatistes chargés de régler l'acquisition "violente" d'une autre compagnie. Pour une fois, ils seront du coté de l'argent, mais devront jouer avec d'autres règles : celles des corporations.

Un chapitre de règles additionnelles permet de simuler les fluctuations du marché financier pendant le scénario. Au cours du scénario, de nouvelles corporations et de nouveaux éléments d'équipement sont proposés.

Les personnages seront contactés par le Browning Group, un groupe d'investissement, pour travailler sur le rachat de Liverpool Shipping. Tout le groupe ne doit pas nécessairement être composé de corpos, mais au moins un personnage ayant ce rôle est requis. Ce scénario n'est pas linéaire et permet une certaine liberté dans son évolution. Après une introduction Making it to the top présentant le scénario et les intervenants, le premier chapitre The Browning Group donne toutes les informations concernant Liverpool Shipping et Browning Group : organisation, PNJ, etc. Le second chapitre Moscow Central présente un agent du KGB qui aura un rôle important dans le scénario, pour aider les PJ à surmonter certains obstacles mais également pour les manipuler. Le troisième chapitre Liverpool Shipping décrit l'opposition qu'auront à affronter les PJ. Ces derniers auront des opportunités pour des raids, des enlèvements, du terrorisme, etc. On y trouve également les mesures de rétorsion que Liverpool Shipping pourra employer.

Le quatrième chapitre Liverpool's Investors décrit les investisseurs de la société : motivations, possibilités pour les PJ de les mettre de leur coté, etc. Les PJ auront fort à faire pour convaincre ou "convaincre" ces investisseurs. Le cinquième chapitre Events fournit des évènements divers afin de semer encore un peu plus la confusion sur une situation déjà assez compliquée.

Tout le livre contient de nombreux plans et profils de PNJ traitant des lieux et personnes présents dans l'intrigue. Quatre pages d'appendices permettent de jouer la bourse et les échanges financiers. Des explications générales sont fournies ainsi que des tables permettant de simuler divers évènements. L'ouvrage se termine sur la biographie de l'auteur et des illustrateurs ainsi que leurs "fiches de personnage".

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 12 avril 2013.

Critiques

Coredump  

Une idée sympathique et originale, complétée par un chapitre de règles bien maigre pour simuler les lois des marchés boursier. Malheureusement ce scénarion souffre une fois de plus du manque de qualité des produits Atlas Games. Laid, mal écrit, pas très poussé, seul un travail important du MJ en fera quelque chose de réellement passionnant.

The King  

C’est le premier scénario de la gamme taillé pour des agents corporatistes. Du coup, un petit visionnage de la série Dallas ne pourra pas faire de mal. Par contre, il faudra trouver une meilleure raison pour laquelle un groupe d’investisseurs embaucherait des inconnus pour réaliser une OPA d’envergure. Aucune indication n’est fournie, si ce n’est qu’un dirigeant du groupe engage les PJ.

C’est assez dommage car cela contraste fortement avec le soin apporté aux détails pour réaliser l’opération en question. Les PJ disposent d’un budget conséquent pour l’OPA et pourront utiliser tous les moyens pour acquérir les actions de la société visée à hauteur d’au moins 51%. Evidemment la cible ne va pas se laisser faire et il faudra recourir à la ruse pour en acheter en douce (convaincre, amadouer ou intimider des détenteurs d’actions) et/ou à la force pour faire baisser leur coût, sachant que les investisseurs veulent récupérer une société viable (spécialisée dans le transport naval de carburant) et pas des décombres fumants. Le piratage informatique peut aussi s’avérer nécessaire pour obtenir des informations que l’on pourra faire fuiter pour déstabiliser l’entreprise.

Voilà pour la partie visible de l’iceberg. Au-dessous, c’est un panier de crabes, entre l’un des investisseurs qui a fait partie de la société cible et veut en reprendre la direction, une autre qui surveille les moindres faits et gestes des PJ, leur demandant des comptes en cas de dépenses suspectes (comme verser une partie des crédits alloués sur leurs comptes ou des achats massifs d’armement), une espionne qui fera tout pour mouiller les PJ et les faire chanter (elle a des infos capitales qu’elle ne fournira pas sans contrepartie) et le PDG de la société ciblée qui se transformera en parano à la Saddam Hussein dès qu’il aura épuisé toutes ses ressources.

Chaque action majeure des PJ peut aussi générer des événements spécifiques, lesquels bénéficient d’un chapitre à part entière et pas d’une simple table aléatoire. L’aventure demandera naturellement beaucoup de boulot en amont de la part du MJ, même si la plupart des éléments sont à disposition.

Malheureusement, le scénario comporte aussi quelques faiblesses : l’auteur ne semble pas connaître le poste de directeur de la sécurité. C’est en effet le PDG qui manœuvre les troupes de défense en cas d’attaque de ses sites et/ou de représailles sur les PJ. D’ailleurs, je trouve celles-ci très faciles : il suffit de faire parler des empreintes ou des traces d’ADN en Angleterre (Liverpool) pour identifier n’importe qui dans le monde. Etant donné l’état du monde dans Cyberpunk, je vois mal les polices collaborer aussi facilement entre elles, tout au moins aussi rapidement.

Pour ma part, il s’agit donc d’un véritable thriller financier digne d’un très bon film. Chacun des PNJ décrits suit ses propres intérêts et les coups bas peuvent venir de partout, pas forcément parce qu’ils sont ennemis des PJ, mais parce qu’une corrélation entre la situation actuelle et leurs objectifs fait qu’ils agiront contre les joueurs. Vos joueurs ont-ils le profil psychologique d’un tueur sans pitié comme JR ou la candeur d’un Bobby ?

Un regret ? Qu’il n’y ait pas plus de scénarios de cet acabit parus pour Cyberpunk.

Critique écrite en janvier 2022.

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Mots des auteurs

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Critiques

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