Contenu | Menu | Recherche

When you shoot, shoot. Don't talk !

Le Quesnoy by Night

Par Jérôme 'Ficheur fou' Bianquis

Rubrique : Reportages
Date : 28 octobre 2012

L'équipe de convention du GRoG est en route pour un festival de littérature dans le Nord, organisé avec le soutien du conseil général correspondant. Le président de la FFJDR doit nous rejoindre sur place pour donner un coup de main. L'équipe démarre en ordre dispersé et se regroupe à Paris.

Le voyage en train se passe normalement pour moi, c'est à dire que j'ai des ennuis. Cette fois, c'est la commande centrale du système de freinage qui est en panne. Le conducteur répare en pleine campagne et nous repartons avec 40 minutes de retard. Heureusement que j'avais du temps pour le changement de gare, du coup j'y arrive quand même. Connexion avec le reste de l'équipe dans le deuxième train, et nous discutons jusqu'à destination de notre plan secret de prise du pouvoir : aujourd'hui le GRoG, demain le moooonde !

Nous sommes véhiculés par notre organisatrice de la gare jusqu'au gîte, qui se trouve à coté du lieu du festival (et pas loin de la gare, en fait). Après une balade en centre ville et sur les magnifiques remparts (du Vauban, tout de même), quelques pizzas nous nourrissent, y compris des pizzas dessert. Puis nous refaisons le monde avant de sortir les bécanes pour plus prosaïquement refaire le powerpoint de la conférence du lendemain. Je vais me coucher, laissant les courageux bosser jusqu'à point d'heure.

Le matin, nous partons à deux matinaux faire un tour dans la ville embrumée chercher de quoi compléter le petit déjeuner. Vu le spectacle du beffroi lumineux dans la nuit brumeuse je ressors immédiatement avec mon appareil pour un petit reportage à l'aube.

Après le petit déjeuner, une révision du powerpoint et un peu de ménage dans le gîte, nous voilà en route pour le lieu du salon, à au moins 30 secondes à pied de notre logement. Installation du stand, calage des derniers points avec les organisateurs sur le nombre de chaises et de tables, l'horaire de la conférence, etc. Fabien Deneuville se joint à nous avec un ou deux visuels FFJDR. Régional de l'étape, il est celui qui pourra assurer la présence le plus tard vu qu'il est hébergé dans sa famille.

La conférence démarre plus tard que prévu. Le PPT tourne bien mais le public est clairsemé. Jai assure quand même le spectacle avec son charisme habituel. L'adjointe au maire, chargée de la culture, passe bavarder un moment par la suite.

Une table Teocali se monte avec quelques gamin et un père, peu après, un autre des gamins, sentant le besoin de renfort, ramène son propre père ! En voila un qui est pris dans l'ambiance. Nous mangeons des plateaux-repas copieux, courtoisie de l'organisation. C'est le nord, c'est chargé en charcuterie.

Quand vient l'heure du départ précoce des deux sudistes, nous laissons le stand entre les mains expertes de Jef et Fabien, après avoir assisté à une sorte de comédie musicale par les enfants de l'école primaire. Nous essayons de recruter les jeunes chanteurs pour des tables de jeu tout de suite après la fin de leur prestation, mais l'appel du goûter est fort.

Néanmoins, une table de 10 jeunes joueurs sera montée autour du système de table ouverte Téocali de Fabien, alors que la famille Deneuville, venue en force voir le fils de passage dans le nord fournira une table de 3 joueurs à Jef...

Jai et moi rentrons par des trains différents, il n'est donc pas concerné quand une panne de RER manque me faire rater ma correspondance à Paris. Le dieu des voyageurs s'acharne sur moi, alors que je ne sais pas ce que je lui ai fait !