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Ulrike Bogdan

Identité

Biographie

Quand j'y pense, la plupart de mes premiers contacts se sont faits par hasard.

Quand je travaillais et que j'enseignais à l'université, ma collègue de bureau était une rôliste. Souvent elle entrait et me parlait de la nuit passée, et de ce qu'ils faisaient, alors ça a piqué ma curiosité. Je faisais un peu de théâtre à l'époque mais je n'avais plus assez de temps pour toutes les répétitions et je cherchais un loisir similaire (comme j'avais tort) et je lui ai demandée si je pouvais venir jeter un oeil. Alors elle m'a invitée à une partie un soir, et ça m'a enflammée. C'était il y a environ 10 ans.

Dans ce groupe je fis la rencontre de l'homme avec qui je me suis mariée il y a 8 ans (à compter de 2003), qui est un joueur invétéré et qui m'a fait connaître tout un nouveau monde. Les jeux de rôle, les jeux de carte, les jeux micro et autres. Lors d'une convention à Ratingen j'ai discuté avec les gens de Feder & Schwert qui étaient toujours à la recherche de traducteurs, et comme j'avais un diplôme d'anglais ils m'ont demandé si je voulais faire des traductions pour eux. Je leur ai envoyé un échantillon et ils m'ont donné des traductions. Ça m'a mis en confiance et j'ai fait des recherches. Comme il n'y avait guère de débouché dans la traduction de jeu de rôle, j'ai fait un autre travail jusque récemment, quand j'ai commencé à refaire des recherches et que je suis entrée en contact avec GamesIn et WDS.

A un moment dans tout ça, la vie m'offrit une autre occasion. Je cherchais la page internet de Pegasus Spiele, qui était indisponible. Alors je les ai appelé au téléphone, et comme nous parlions, Andreas Finkernagel me demanda si ça ne m'intéresserait pas de m'occuper du Ringbote en ligne. A l'époque je concevais des pages internet et je pensais que c'était l'occasion de m'entrainer un peu plus, alors j'ai accepté. Depuis lors (2000) je suis rédactrice en chef du Ringbote en ligne. C'est un fanzine, aucun des participants n'y gagne quelqu'argent, mais c'est comme cela que j'ai eu la plupart de mes contacts dans l'industrie du jeu.

Je ne pense pas qu'il soit possible de gagner sa vie grâce à la traduction. Pas ici, pas maintenant. L'industrie du jeu allemand est trop petite, et il y a trop de dépenses pour offrir un salaire décent pour les traductions (d'ailleurs quand j'y pense, pour quoi que ce soit dans ce marché, c'est avant tout un travail de fan). Ce qui veut dire, ou bien vous avez un boulot classique et c'est votre loisir, ou votre compagnon gagne assez d'argent pour les deux. Dans mon cas c'est un peu les deux. Mon mari gagne assez d'argent pour nous faire vivre, et très souvent, j'ai un autre boulot qui pourrait me suffire quelques mois, des boulots à temps partiel ou des traductions techniques, si bien que je peux me "permettre" de traduire des jeux de rôle. En ce moment (juillet 2003) j'ai un boulot à temps partiel dans une agence de publication assistée par ordinateur, et le reste de la semaine je traduis.

Mon système de jeu préféré est le d20. Mais c'est juste parce que je le connais le mieux. Je pense que la plupart de mes parties pourraient utiliser d'autres systèmes comme GURPS ou Fudge, car de toute manière je ne fais pas d'aventures prêtes-à-jouer.

Comme mon mari est un ardent joueur, nous jouons régulièrement : 3-4 jours par semaine. Un seul autre joueur est impliqué également dans les jeux de rôle, tous les autres ont des boulots "normaux" et sont des amis, bien que nous n'ayons pas beaucoup d'amis qui ne jouent pas au jeu de rôle avec nous à un moment ou un autre (rire).

Du temps libre ? Et bien, nous avons plusieurs amis que nous voyons régulièrement en dehors du jeu de rôle, mes parents (plutôt âgés) vivent avec nous, nous avons un chien, et nous aimons regarder des vidéos (surtout science-fiction et fantastique), et j'adore faire du vélo.

Je ne pense pas qu'il y ait un travail dont je sois plus fière que les autres. Je fais mon boulot du mieux que je peux, mais après que je l'aie remis aux éditeurs, je n'ai aucune influence sur ce qu'ils en font. Ils transforment, ils publient comme ils l'entendent. Et quand vous traduisez un système existant il y a toujours des glossaires et un vocabulaire avec lesquels il faut composer.

A présent je travaille sur un cadre d20 de fantastique/horreur qui j'espère sera édité. Et je voudrais avoir plus de contrats de traduction pour arriver à me concentrer seulement sur l'écriture et la traduction, et ne plus avoir à faire d'autres boulots supplémentaires pour l'argent.

Ouvrages Professionnels

Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.