Biographie

Né dans les brumeuses plaines de Champagne, le petit Thomas montre très jeune une surprenante capacité à bricoler plus qu'à lire et à l'ouvrir plus qu'à savoir la fermer. Sur la fin d'une scolarité somme toute banale (au cours de laquelle il dévore les "Livres dont vous êtes le héros", puis s'apercevant qu'il n'est pas un héros et qu'il triche pour gagner en ne résolvant pas les combats, il se lasse), il découvre en 1991 un étrange bouquin que lit un de ses camarades : Hawkmoon... (en v'la une antiquité). Intrigué, il se jette à corps perdu dans la consommation nocturne dudit livre et revient le lendemain les yeux rougis par la nuit blanche et s'écroule en cours de maths....

Après avoir pris le temps, il se lance dans Stormbringer, puis Cyberpunk qui venait de sortir, puis tout le reste en rafale... Club de jeux, nuits blanches à jouer le samedi, perfusion de café, Thomas est un pur ado adepte des JDR. Ses années de fac lui permettront de pratiquer encore plus, en se plantant au passage. Il décide alors de continuer à jouer mais de bosser en plus. Vers cette époque, il est fort lié avec Julien Blondel, qui deviendra qui on sait. Il collabore timidement avec lui sur une critique pour Casus Belli en 96 puis se lance seul en considérant le jeu et l'écriture comme un loisir secondaire à son travail. Après tout, ceux qui en vivent n'ont pas besoin d'un type qui leur pique le boulot pour ses loisirs...

Il concocte une paire de scénarios, quelques critiques, deux ou trois articles et passe chez Backstab peu avant la mort de Casus... Là, il assiste à l'élaboration fiévreuse de Prophecy et se contente d'écouter, bien décidé à ne pas interférer avec une équipe large et qui ne lui a de toute façon rien demandé. Il participe ensuite à tous les suppléments et devient peu à peu une sorte de disque dur de Prophecy, assimilant les informations et s'axant largement sur le monde, ses coutumes, sa géographie et sa politique... Lors du départ de Julien Blondel pour la direction des Métabarons en fin 2001, il devient directeur de gamme et supervise alors les travaux des auteurs y contribuant.

Ami de Thierry Masson, illustrateur "en chef" (bien qu'il s'en défende) de Prophecy, il fréquente peu le milieu du jeu et pratique largement à Reims avec plusieurs cercles d'amis et les membres de l'association Crépuscule où il se détend en organisant des grandeurs natures Camarilla et en allant faire des GN médiévaux dans le grand nord-est...

En fait, Thomas Féron a déjà été traité de "dandy" du JdR, ne pratiquant qu'à côté de son boulot de technicien de labo médical. Adepte des soirées marathon de jeu, des jeux vidéos en réseau ou en ligne, amateur de musique épique et de "rock qui tache", il aime le volley-ball, les barbecues, son chat, les films et les séries US comme Urgences ou encore Star Trek. Lecteur impénitent de SF en allant du space op au médiéval en passant par le cyberpunk (dont il reste un amateur fervent) ou le gothique, il accumule les livres, au grand désespoir de ses étagères qui ploient sous l'effort. Adepte du cocooning, il aime bien la bonne bouffe et les fromages de pays, ce qui lui vaut des amitiés difficiles...

Deux mètres, plus de cent kilos, Thomas est un grand gars portant le bouc, les cheveux châtains courts, une fine paire de lunettes et des pattes bien taillées. Les yeux verts, presque toujours vêtu de noir, il affecte le port de la veste et du grand manteau de laine du même métal, ce qui lui vaut une allure intimidante qu'il dissipe en général assez vite. Détestant les fautes de goût, il ne supporte pas les baskets avec le jean, les chemises hors des pantalons et les cravates à rayure sur une veste rayée également... ce qui lui a valu une adaptation en Pnj videur de boîte dans le supplément INS/MV Sympathy for the Devil qui reste assez vraie sur le fond.