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La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur (O. Wilde)

Dreamspeakers

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Références

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Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret à couverture souple de 72 pages.

Description

Ce livret, sous-titré "Walkers in the Spirit World", concerne la tradition des dreamspeakers, les chamans tribaux traditionnels. Il commence par une nouvelle de six pages sur un indien américain qui construit des gratte-ciel et commence à avoir des visions, à entendre des tambours, ce qui est fort dangereux quand on est en hauteur. Le reste de l'ouvrage est son initiation.

Un premier chapitre de quatorze pages relate l'histoire de la tradition, en commençant bien avant que le conseil des traditions reconnaisse l'unité des hommes-médecine et des chamans du monde entier en une seule tradition. Les difficultés de ce regroupement, l'échec de la première cabale et les dissensions du conseil sont expliquées. Puis vient l'invasion des terres tribales par l'homme blanc et la technocratie, mais aussi les tentatives du choeur céleste pour convertir les vaincus. Les années 60 relancent la tradition, grâce à la vague du mysticisme new age et la lutte des indiens pour leur culture.

Le second chapitre, de quatorze pages lui aussi, explique les rituels et les méthodes de la tradition, en particulier leur capacité particulière à passer physiquement dans le monde des esprits. Les huit factions des dreamspeakers sont rapidement esquissées. Un encart détaille les étapes sur la route du futur chaman, et les épreuves qui l'attendent.

Un troisième chapitre de dix pages détaille les relations extérieures de la tradition. Les relations avec les autres traditions sont brièvement citées, puis leur opposition avec la technocratie. Les maraudeurs sont plus acceptables, alors que les néphandis doivent être éliminés. Il y a plus de détails dans leur relations avec les garous divers, car il connaissent le rôle que Gaïa a attribué à chaque type de garou et le respectent. Ils étaient particulièrement proches des guralh, les ours-garous, avant leur retrait. Ils ont également eu de bonnes relations avec les changelins. Ensuite les relations avec les divers esprits sont détaillées, y compris la trilogie garous : wyld, wyrm, weaver. Enfin viennent les relations avec les dormeurs.

Les douze pages du quatrième chapitre traitent des membres de la tradition. Il commence par la description de trois personnages prêts à jouer, "inner-city spirit doctor", "techno-shaman", et "dream therapist". Puis il détaille, sans caractéristiques, des personnages important, comme Star-of-Eagles et Naioba, co-fondateurs de la tradition, Walking Hawk, représentant au sein de la première cabale ou Painted Horse, un contraire.

Un appendice de huit pages vient donner le point de vue de la tradition sur les neufs sphères, les habitudes en matière de focus, leur accès à des familiers et aux totems des garous. Six routines et une page de bibliographie viennent boucler l'ouvrage, ainsi qu'un modèle de feuille de personnage.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 12 mars 2018.

Critiques

matreve  

Ce Tradition Book est victime du syndrome White Wolf sur l’ensemble de ses jeux d’avoir organisé les sociétés de ses créatures surnaturelles en plusieurs factions qui allaient prendre le nom de Clans / Tribus / Traditions / Guildes / Kiths. Dans Mage, on est ainsi confronté à deux écueils : soit des Traditions très typées (Adeptes du Virtuel, Euthanatos) qui en général produisent les meilleurs Tradition Books, soit des Traditions très fourre-tout histoire de ne rien oublier au passage, mais qui il faut bien l’avouer peinent à se rendre intéressantes (Chœur Céleste, Verbena). Dreamspeakers fait partie de cette seconde famille et le Tradition Book s’en ressent.

Celui-ci n’est pas intrinsèquement mauvais mais il peine à unifier quelque chose qui n’est pas unifiable : rassembler dans une seule faction les innombrables cultures shamaniques passées et présentes de la planète, tout en gardant une Tradition viable.

De fait, le Tradition Book reste dans le domaine de l’allusif même s’il le fait bien alors qu’il aurait fallu à mon sens trancher plus nettement dans une des directions suivantes :

  • soit établir que les Dreamspeakers en raison de leur héritage global et historique sont une sinon la Tradition la plus puissante. Mais clairement cela aurait considérablement repositionné le jeu qui ne mettait pas plus en valeur ces Mages…
  • soit typer plus les Dreamspeakers pour leur retirer leur côté shaman qui tire sur le calumet et orienter les personnages vers quelque chose de plus jouable comme les shamans de Shadowrun
  • soit accentuer plus au contraire le thème et la culture du shaman . A sa décharge, un autre supplément s’y est essayé (the Spirit Ways) et s’est gamellé en beauté…
  • soit restreindre la portée de cette Tradition plus sur l’héritage amérindien et l’animer de conflits avec les autres cultures shamaniques mais encore une fois, ce n’était pas la direction initiale prise par le jeu

Et puis revoir en profondeur l’orientation du jeu n’a jamais été le but des Tradition Books donc il ne fallait pas s’attendre à une révolution ici.

Reste donc un supplément qui fait sérieusement le tour du sujet mais qui confirme cette Tradition dans son rôle de fourre tout et ne vous apportera aucune révélation majeure. Bref, un achat plutôt de joueur que de MJ, sauf à vouloir revoir fondamentalement les bases de cette Tradition.

Critique écrite en avril 2012.

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